vendredi 26 avril 2024

#AsileMunicipal : UN TOIT POUR TOUTES ET TOUS, TOUT DE SUITE ! LA MOBILISATION CONTINUE !


Depuis le feu vert xénophobe acté par l’adoption de la loi Darmanin-Ciotti-Le Pen sur l’immigration, le préfet du Puy-de- Dôme a décidé de durcir sa politique d’hébergement, quitte à livrer des familles entières aux dangers de la rue. Plusieurs dizaines de familles avec des enfants se retrouvent ainsi sans toit et voient leurs droits les plus élémentaires bafoués.

Ailleurs, à Clermont-Ferrand, c’est une cinquante de Mineurs non accompagnés qui sont sans prise en charge suite à leur abandon par le Conseil Départemental du Puy-de-Dôme. Contrairement à ce qu’affirme le Préfet dans les médias, les exclusions de l’hébergement d’urgence concernent bien des familles et des personnes dans les situations les plus diverses.

Contre le droit, contre les principes mêmes d’humanité et d’accueil élémentaire, cette population déjà la plus vulnérable est sacrifiée sur l’autel d’une logique comptable xénophobe et indigne.

Dans un pays où les riches sont toujours plus riches, les préfectures veulent faire des économies sur le dos des plus pauvres. Les services administratifs manquent cruellement de moyens. La dématérialisation à tous les niveaux casse l’accès aux droits pour les personnes migrantes.

Non-contentes de fabriquer des sans-papiers,

les préfectures rivalisent aujourd’hui

pour fabriquer des sans-logis.

Il semble qu’il s’agisse bien de montrer à la population que les pouvoirs publics sont durs avec les migrant.e.s. A l’approche des élections européennes des familles déjà fragilisées se retrouvent transformées en matériel électoral pour montrer que le gouvernement, son ministre de l’intérieur et ses préfets peuvent faire aussi bien que les promesses de l’extrême-droite.

Confrontées au harcèlement policier et administratif systématique conduit par la Préfecture, ces familles, soutenues par des militant.e.s et des citoyenn.e.s, ont décidé de s’unir pour exiger ensemble le respect de leurs droits.

La maison du peuple de Clermont-Ferrand est ainsi devenue un « refuge » d’où la solidarité et la lutte s’organisent depuis une dizaine de jours.

C’est de là-bas qu’un appel à un Asile Municipal a été lancé au Maire de Clermont-Ferrand.

C’est de là- bas que se multiplient les initiatives de solidarité.

C’est de là-bas enfin que s’organise la lutte pour contraindre les pouvoirs publics d’enfin prendre leurs responsabilités pour enfin mettre un terme à cette situation qui fait honte à notre pays, à notre ville.

Dans une ville comme la nôtre, qui s’est construite sur la solidarité et l’humanité de ses habitant.e.s, il est inconcevable de continuer à voir des petit.e.s clermontois.e.s dormir à la rue, pour servir de caution à la politique xénophobe du gouvernement.

Certaines de ces familles sont clermontoises depuis des années et ne sont pas expulsables. Il est impératif de les régulariser pour les sortir de cette extrême précarité.

Seule la régularisation

de l’ensemble des familles

permettra de trouver

une issue digne à cette situation.

Pour faire vivre la lutte et la solidarité,

soutenez -nous,

rejoignez-nous !

Ces personnes ne sont pas dangereuses !

Elles sont en danger !

Un toit c’est un droit !


Goûter solidaire

animé par le groupe Cool Cats

Samedi 27 avril 2024

à 18H à la maison du peuple


De nombreuses villes vivent la même situation et ses habitant.e.s se mobilisent(Paris, Marseille, Blois), des liens se mettent en place afin de partager les expériences de chacun pour éviter l’isolement et amplifier le rapport de force pour obtenir satisfaction.

Un communiqué commun a été publié suite à une AG avec les représentant de ces villes, le mercredi 24 avril

Clermont-Ferrand, Marseille, Paris, Blois :

le  réseau de résistance et de solidarité

avec tou.te.s les migrant.e.s s’organise !

Partout en France, les lois racistes et liberticides bafouent les droits fondamentaux des migrant.es et portent atteinte à la dignité humaine. La loi immigration est passée, les préfectures exécutent les ordres de Darmanin pour « rendre la vie impossible aux migrant.e.s ».

Depuis plusieurs semaines, les expulsions menées violemment s’intensifient, mettant à la rue des familles avec enfants, des mineur.es isolé.es, des demandeurs d’asile… À Paris, le nettoyage social pour les JOP est opéré sans retenue par la police dans les squats, dans les rues.

Face à ces politiques indignes et à l’acharnement gouvernemental,

la solidarité s’organise !

À Paris, le Collectif des Jeunes du Parc de Belleville est né à la mi septembre 2023, au sein du campement de fortune, avant l’opération d’évacuation du mois d’octobre. Depuis, ce collectif s’est développé, rassemblant toujours plus de mineur.es en recours et de soutiens solidaires qui se réunissent chaque semaine et mènent de nombreuses actions.

Grâce à ces actions (action à la Maison de l’air, intervention lors des vœux du Maire du 20ème arrondissement, lors du discours d’Anne Hidalgo à l’occasion du débat citoyen « Paris, ville d’accueil et d’intégration », occupation de l’Académie du climat et de l’établissement culturel du Centquatre,…), ce sont plus de 500 places d’hébergements précaires dans des gymnases qui ont été arrachées à la Ville de Paris.

En réponse au renforcement du harcèlement policier sur les mineur.es à la rue et aux menaces d’expulsion des gymnases pour des déplacements en province, le collectif occupe la Maison des métallos depuis le 6 avril.

Les jeunes en ont fait un lieu de lutte pour s’organiser et visibiliser leurs revendications sur l’école, la santé, la justice, les transports, le logement. Depuis, la mobilisation s’amplifie.

Le 12 avril, ce sont 2000 personnes qui ont manifesté aux côtés du collectif dont de nombreux syndicats, à l’appel de la Marche des solidarités et de la Coordination Sans-papiers 75.

La convergence des luttes s’organise avec et autour du Collectif des Jeunes du Parc de Belleville. 

À Clermont-Ferrand, tout le Réseau Éducation Sans Frontières, des syndicats, des groupes politiques et des associations se mobilisent pour soutenir les jeunes et les familles sans logement.

Des Mineur·es Non Accompagné·es, après avoir été expulsé·es du squat qu’ils occupaient, ont été mis à l’abri par le collectif YapasMieux et RESF dans un centre associatif et chez des clermontois·es solidaires.

Des familles se sont installées Place de 1er Mai sous tentes. Avec le soutien des militant·es, elles se sont octroyées l’asile municipal dans la salle de la Maison du peuple.

Depuis, la lutte pour loger les jeunes et les familles ne faiblit pas : plusieurs manifestations, un rassemblement de 400 personnes devant la préfecture, une conférence de presse du secours populaire à laquelle plus de 100 personnes ont assisté, et une soirée le 18 avril qui a regroupé des centaines de Clermontois·es solidaires.

La lutte s’intensifie, les Clermontois·es solidaires ne cessent de dénoncer les manquements de l’État. À ce jour, ce sont une cinquantaine de personnes, enfants, demandeurs d’asile et réfugié·es et 30 mineur·es non accompagné·es qui ont trouvé un toit sous les tentes de la Maison du peuple et Centre Jean Richepin. 

À Marseille, Le collectif Marseille contre Darmanin accompagne les Mineurs Non Accompagnés dans leurs demandes de scolarisation et d’accès à des conditions de vie décentes.

Une convergence des luttes a eu lieu le 2 avril où les MNA et la manif de l’éduc ont marché ensemble pour une école pour tou.te.s. Un rassemblement a eu lieu devant la DSDEN pour demander la scolarisation des mineurs. La délégation syndicale reçue s’est heurtée à un mur, l’inspection générale ne veut ni recevoir ni scolariser les mineurs.

Ce mépris s’inscrit dans une dynamique de faire des économies sur le dos des exilés comme le dénonce le collectif de profs UPE2A qui ont saisi le défenseur des droits.

Ce vendredi 19 avril les jeunes de différents squats se sont réunis en AG et ont exposé leurs revendications et leur volonté de mobilisation à une assemblée de soutien. Il est prévu ce samedi d’interpeler le département en se mobilisant avec les jeunes.    

À Blois, depuis le 25 mars, les familles et la Cimade se sont mobilisées pour alerter de l’imminence des expulsions de leurs hébergements d’urgence. Celle-ci sont effectivement arrivées.

Dès la semaine du 8 avril, les familles, les associations, collectifs, syndicats et organisations politiques ont dû se rassembler devant les hôtels les matins et la préfecture les soirs pour faire pression sur le département et la préfecture.

Près d’une centaine de familles avec enfants ont eu des fins de prises en charge sans solutions. Durant les deux premières semaines, des nuits ont été arrachées au 115 et au conseil départemental face aux référés en cours et à la mobilisation. Pour autant, depuis le début de la semaine, ces prises en charge se sont bels et biens terminées malgré la mobilisation. Dès ce lundi, les mères et enfants qui dépendaient du conseil départemental ont été expulsées sans solution. Les premières nuits ont été prises en charge par les logeurs, mais cette situation a très vite pris fin, à partir du mercredi.

Les affaires des familles ont dû être transportées en urgence en lieu sûr, les familles et l’ensemble des collectifs et organisation mobilisées ont occupé la préfecture l’après-midi afin de demander une solution pérenne. Le préfet et son sous-préfet n’ont pas daigné recevoir les acteurs de la mobilisation.

Face à ce constat, les pressions se sont faites de plus en plus forte, et les élus de la ville de Blois ont alors réussi à débloquer la situation temporairement en ouvrant une école maternelle pour une dizaine de jours. Cette solution n’est pas satisfaisante, et dès la semaine prochaine, ce sont une quarantaine de familles qui seront expulsées de leurs hébergements par le 115. Nous continuons la mobilisation juridique et politique pour la régularisation et un logement pour tou-te-s.  

et s’organisent entre elles

De Paris à Marseille, en passant par Clermont-Ferrand et Blois, face au racisme et à la répression, nous avons les mêmes réponses : résistance et solidarité ! 

Nos collectifs ont commencé à échanger ces dernières semaines pour partager nos constats de terrain, nos actions et se donner du courage.

Nous allons nous rencontrer prochainement pour renforcer nos liens, partager nos revendications, mener des actions communes.

Nous le savons, ensemble, nous sommes plus forts. 

Nous organisons de nombreux événements dans nos villes respectives ce week-end, qui font écho les uns aux autres, et auxquels nous vous invitons à participer : 

  • Clermont-Ferrand : un rassemblement en soutien aux familles à la rue, à la Maison du Peuple samedi 27 avril à 18h à la suite de la marche en soutien à la Palestine

  • Marseille : un rassemblement est prévu samedi 27 avril pour interpeller le département au J4 du MUCEM

  • Paris : Manifestation vendredi 26 avril avec les collectifs de sans-papiers pour être reçus en délégation par la Préfecture. Rendez-vous Place de la République à 16h. 

  • Blois : Rassemblement devant l’hôtel Eco Blois à Vineuil le 30 avril dès 8h30 contre l’expulsion d’une vingtaine de familles. 

Rejoignez le réseau de résistance et de solidarité avec tou.te.s les migrant.es !

Nous invitons tous·tes celleux qui s’indignent de ces injustices et violences, où que vous soyez en France, à rejoindre le réseau.

Contactez-nous pour partager vos mobilisations et construire ensemble la résistance, avec les premier.es concerné.es 

jeudi 25 avril 2024

STOP AU GÉNOCIDE DU PEUPLE PALESTINIEN !

 

CESSEZ-LE-FEU IMMÉDIAT ET PERMANENT !

GAZA STOP AU GÉNOCIDE !

NOUS EXIGEONS DES ACTES !

SANCTIONS CONTRE ISRAËL!

MANIFESTATION

SAMEDI 27 AVRIL

CLERMONT-FERRAND

PLACE DE JAUDE

Collectif 63 pour une Paix juste et durable (33 Organisations) : AFPS 63, Amis Huma 63, Amis Temps Cerises, Asso Educ Interculturelle (AEDI), Attac 63, Cimade 63, CGT-UD 63, Collectif Blouses Blanches pour Gaza 63, Collectif Nous aussi-63, Confédération Paysanne 63, DAL 63, EELV 63, FPRA, FSU 63, Génération.s 63, Jeunes communistes 63, Jeunes écologistes 63, Jeunes Génération.s 63, LFI 63, Libre Pensée 63, LDH 63, MRAP 63, NPA 63, Nouvelle Donne 63, PCF 63, PG 63, RESF 63, Syndicat Avocats France 63, Solidaires 63, Union Etudiante Auvergne, Urgence Gaza 63, USL 63, 4ACG Auvergne.


STOP AU GÉNOCIDE DU PEUPLE PALESTINIEN

L’offensive militaire israélienne contre la population de Gaza associée à un siège criminel et à la destruction des infrastructures, qui dure depuis 6 mois, a fait plus de 33000 morts directs dont une grande majorité de femmes et d’enfants, 90% de la population déplacée de force et régulièrement bombardée, des habitations pulvérisées, la famine organisée, des familles ciblées et exterminées. Ce gouvernement criminel a bombardé le 1er avril l’ambassade d’Iran à Damas, prenant délibérément le risque d’une extension du conflit, en espérant détourner l’attention de ses crimes génocidaires en Palestine.

Nous ne détournerons pas les yeux des Palestinien.ne.s de Gaza expulsé.e.s à Rafah où ils subissent des bombardements quotidiens et sont menacé.e.s d’expulsion dans le Sinaï.

Nous continuerons de dénoncer l’arme de la famine qui est organisée par Israël et qui a déjà assassiné des dizaines d’enfants, tandis que l’aide humanitaire est bloquée à quelques kilomètres.

La France et l’Union européenne doivent arrêter toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposer des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël, notamment la suspension de l’accord d’association et de coopération UE-Israël

Nous interpellons les autorités françaises qui ont encouragé, l’offensive israélienne. Il ne suffit pas d’exprimer « sa plus vive préoccupation », il faut passer aux actes.

Nous exigeons

*un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza,

*l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.

La France et l’Union européenne doivent arrêter toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposer des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël, notamment la suspension de l’accord d’association et de coopération UE-Israël .

Il faut poursuivre la mobilisation qui a permis d’aboutir à des résultats : des instances internationales et des États réclament un cessez-le-feu, certains États décident l’arrêt des livraisons d’armes à Israël.

Le peuple palestinien

a le droit de vivre

en paix sur sa terre !

Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.

NOUS EXIGEONS DES ACTES :

De la France et de l’union européenne de s’associer à la démarche de l’Afrique du Sud et de contraindre Israël à respecter l’ordonnance de la CIJ.

* L’arrêt de la guerre génocidaire contre le peuple palestinien !

* Un cessez-le-feu total et permanent !

* La libération de tous les prisonniers politiques palestiniens et dans le cadre d’un cessez le feu, la libération des otages civils israéliens et binationaux

* L’entrée sans restriction de l’aide humanitaire,

* le rétablissement des financements de l’UNWRA

* et la levée durable du blocus de Gaza.

* La protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !

* La fin des mesures discriminatoires d’Apartheid contre les Palestiniens

* L’arrêt des livraisons d’armes à Israël, de toute coopération militaire et sécuritaire !

mardi 9 avril 2024

UN TOIT C’EST UN DROIT, POUR TOUTES ET TOUS, TOUT DE SUITE.

Depuis un peu plus d’un mois, le préfet du Puy de Dôme a décidé de durcir sa politique d’hébergement d’urgence. Ainsi plusieurs dizaines de familles avec des enfants se retrouvent à la rue.

La préfecture installe un odieux chantage : accepter l’aide au retour vers un pays que toutes et tous ont fui, que la plupart des enfants ne connaissent pas, ou se retrouver immédiatement en famille face aux dangers de la rue.

Lundi 8 avril, avec l’aide du Secours Populaire, de militants de RESF et de citoyens indignés par cette situation une trentaine de tentes ont été installées place du 1er mai à Clermont-Ferrand pour des familles parfois avec de très jeunes enfants.

LA PRÉFECTURE MENT.

Il était question pour la préfecture de cibler les personnes sous le coup d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF). On constate en fait que le préfet vise toutes les personnes quelle que soit leur situation administrative. Plusieurs personnes ayant le statut de réfugié ont été virées de l’hébergement d’urgence. Le père a une OQTF mais pas la mère et tout le monde est à la rue. Une famille titulaire d’un titre de séjour, avec cinq enfants dont un porteur de handicap, s’est retrouvée à la rue. Des gens dont les dossiers sont en cours sont également poussés dehors. Des gens qui avaient un emploi le perdent faute de renouvellement de leur titre de séjour.

Cette situation est une des conséquences logiques de l’adoption de la loi Darmanin, loi xénophobe, saluée par toute l’extrême-droite française, mais pas seulement. Il s’agit bien de montrer à la population que les pouvoirs publics sont durs avec les migrants.

À deux mois des élections européennes des familles déjà fragilisées se retrouvent transformées en matériel électoral pour montrer que le gouvernement, son ministre de l’Intérieur et ses préfets peuvent faire aussi bien que les promesses de l’extrême-droite.

NOUS NE LAISSERONS PAS FAIRE.

Déjà, des organisations démocratiques du Puy de Dôme, des élu.e.s, des citoyens se sont émus de cette situation auprès des services de la préfecture.

Un premier rassemblement a regroupé 250 personnes devant la préfecture. Près de 100 personnes ont assisté à la conférence de presse du secours populaire.

Dans de nombreuses écoles et collèges, la solidarité s’organise pour suppléer aux manquements de l’État et dénoncer la mise à la rue des élèves. Dans un pays où les riches sont toujours plus riches les préfectures veulent faire des économies sur le dos des plus pauvres.

Les services administratifs manquent cruellement de moyens. La dématérialisation à tous les niveaux casse l’accès aux droits pour les personnes migrantes. Non contentes de fabriquer des sans-papiers, les préfectures rivalisent aujourd’hui pour fabriquer des sans-logis.

La France connaît actuellement une crise de l’accueil, une crise de l’hébergement d’urgence parce que les préfectures refusent, sur ordre du ministre de l’Intérieur, toute régularisation pour des personnes qui ont tout laissé derrière elles pour tenter de reconstruire parmi nous un avenir pour elles-mêmes et leurs enfants.

Ces personnes ne sont pas dangereuses !

Elles sont en danger !

Un toit c’est un droit !

RASSEMBLEMENT

JEUDI 11 AVRIL 2024

À 17H30 Place de Jaude

à Clermont-Ferrand

Une pétition à signer et à relayer pour peser sur la préfecture : https://chng.it/czPZmWZ4NZ




jeudi 4 avril 2024

CESSEZ-LE-FEU IMMÉDIAT ET PERMANENT ! NOUS EXIGEONS DES ACTES ! SANCTIONS CONTRE ISRAËL! GAZA STOP AU GÉNOCIDE !

 

Le 30 mars est une journée particulière en Palestine, et pour toutes et tous les Palestiniens, qu’ils vivent en Israël, en Cisjordanie et à Gaza, dans les camps de réfugiés des pays arabes, ou dans la diaspora dans le monde entier. C’est « la Journée de la Terre » commémorée depuis le 30 mars 1976, quand la police israélienne a tiré sur des Palestiniens qui manifestaient contre la confiscation de leurs terres. Bilan : six morts, des dizaines de blessés et des centaines de détenus.

Le 30 mars est devenu pour tous les Palestiniens le symbole de leur attachement à leur terre, de leur résistance et de leur lutte contre l’occupation et la colonisation.

Cette année, le 48ème anniversaire prend un caractère particulier avec le génocide en cours dans la Bande de Gaza qui dure depuis près de six mois sans discontinuer.

En toute impunité, le gouvernement suprémaciste d’extrême-droite israélien refuse d’appliquer l’ordonnance de la Cour Internationale de Justice (CIJ) pour l’arrêt des actes génocidaires. Au contraire, il intensifie sa guerre atroce contre la population de Gaza. Il tue, mutile des milliers d’hommes, de femmes, d’enfants, de bébés. Il détruit tout. Rien n’est épargné ! Aux bombardements intensifs et déplacements forcés, il a ajouté l’organisation délibérée de la famine.

Gaza sous blocus était une prison à ciel ouvert,

c’est devenu un cimetière à ciel ouvert !

IL FAUT ARRÊTER LES MASSACRES

ET ACHEMINER L’AIDE HUMANITAIRE

SANS RESTRICTION NI CONTRÔLE.

En Cisjordanie, la population subit un nettoyage ethnique avec les attaques répétées des colons israéliens protégés par l’armée. Des centaines de morts, des habitations détruites, des confiscations de terres et des emprisonnements par milliers rendent toute vie normale impossible et encouragent ainsi le déplacement ou l’exil. Au vol des terres s’ajoute celui de 80% des réserves d’eau au profit des colonies illégales. Le nombre de colonies a considérablement augmenté, le nombre de leurs habitants est passé de 250 000 en 1993 à plus de 700 000 en 2023.

À Gaza comme en Cisjordanie, l’objectif est d’éliminer la présence palestinienne pour la remplacer par des colonies juives. Par leur inaction, voire par leur soutien direct, les pays occidentaux alliés d’Israël, dont la France, sont complices de ce génocide.

Assez de paroles et de discours,

nous exigeons des actes :

* un cessez-le-feu immédiat, total et permanent dans la Bande de Gaza

* l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et le financement de l’UNRWA

* le retrait immédiat des troupes israéliennes de Gaza et de Cisjordanie

* le financement par Israël de la reconstruction de Gaza

* la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens soumis à des traitements inhumains

* des sanctions contre Israël tant qu’il ne respecte pas le droit international

* l’arrêt des livraisons d’armes par la France à Israël et de toute coopération militaire

* la France doit agir pour la suspension par l’U.E. de l’accord d’association

Le peuple palestinien a le droit de vivre sur sa terre.

Nous soutenons son droit à l’autodétermination,

sa lutte contre l’occupation et la colonisation

jusqu’à l’instauration d’une paix juste et durable.

MANIFESTATION

SAMEDI 6 AVRIL

à 15H PLACE DE Jaude

à Clermont-Ferrand

à l’appel du Collectif 63 pour une Paix juste et durable (33 Organisations) : AFPS 63, Amis Huma 63, Amis Temps Cerises, Asso Educ Interculturelle (AEDI), Attac 63, Cimade 63, CGT-UD 63, Collectif Blouses Blanches pour Gaza 63, Collectif Nous aussi-63, Confédération Paysanne 63, DAL 63, EELV 63, FPRA, FSU 63, Génération.s 63, Jeunes communistes 63, Jeunes écologistes 63, Jeunes Génération.s 63, LFI 63, Libre Pensée 63, LDH 63, MRAP 63, NPA 63, Nouvelle Donne 63, PCF 63, PG 63, RESF 63, Syndicat Avocats France 63, Solidaires 63, Union Etudiante Auvergne, Urgence Gaza 63, USL 63, 4ACG Auvergne.



mardi 2 avril 2024

LA HONTE ! DES DIZAINES DE FAMILLES À LA RUE .


Depuis un peu plus d’un mois, le préfet du Puy de Dôme a décidé de durcir sa politique d’hébergement d’urgence. Les personnes déboutées du droit d’asile ou sous le coup d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) sont brutalement exclues du dispositif.

La préfecture installe un odieux chantage : accepter l’aide au retour vers un pays que toutes et tous ont fui, que la plupart des enfants ne connaissent pas, ou se retrouver immédiatement en famille face aux dangers de la rue.

De la même manière, des mineurs étrangers non accompagnés évitent la rue depuis deux mois grâce à la seule solidarité militante.

Déjà, des organisations démocratiques du Puy de Dôme, des élu.e.s, des citoyens se sont émus de cette situation auprès des services de la préfecture. Dans de nombreuses écoles et collèges, la solidarité s’organise pour suppléer aux manquements de l’État.

Cette situation est une des conséquences logiques de l’adoption de la loi Darmanin, loi xénophobe, saluée par toute l’extrême-droite française.

La France connaît actuellement une crise de l’accueil, une crise de l’hébergement d’urgence parce que les préfectures refusent, sur ordre du ministre de l’Intérieur, toute régularisation pour des personnes qui ont tout laissé derrière elles pour tenter de reconstruire parmi nous un avenir pour elles-mêmes et leurs enfants.

Nous appelons tous les personnels des écoles, des collèges, des lycées, les parents d’élèves, les étudiant.e.s, les salarié.e.s, les privé.e.s d’emploi, les retraité.e.s et plus largement toutes et tous les citoyens à se rassembler pour exiger l’arrêt de ces expulsions.

Nous allons montrer que la population n’accepte pas cette politique qui tourne le dos aux principes d’humanisme les plus élémentaires.

Ces gens ne sont pas dangereux !

Ils sont en danger !

Un toit c’est un droit !

Rassemblement

devant la préfecture

de Clermont-Ferrand

(casseroles, banderoles, musique, slogans…)

Mercredi 3 avril 17H30


Premiers signataires : Resf 63, LDH, Cimade, SOLIDAIRES, FSU, Libre Pensée 63, Amis de l’Humanité 63, AFPS 63, Urgence Gaza, Chom’actif, Collectif Nous Aussi, Génération.s 63, France Insoumise, CGT 63, jeunes génération.s, Amis du Temps des Cerises, NPA 63, Jeunes Communistes 63, Droit Au Logement, Jeunes Socialistes 63, Collectif citoyen 63, ATTAC 63, Union étudiante d’Auvergne, Parti Socialiste 63, Unsa-Education

vendredi 22 mars 2024

SANCTIONS CONTRE ISRAËL, STOP AU GÉNOCIDE À GAZA, CESSE-LE-FEU TOTAL ET PERMANENT !


 

NOUS, NOUS MOBILISERONS

LE SAMEDI 23 MARS

à 14 H Place de Jaude

à Clermont


NOUS EXIGEONS :

*De la France et de l'Union européenne de s'associer à la démarche de l'Afrique du Sud et de contraindre Israël à respecter l'ordonnance de la CIJ.

*L'arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.

*L’entrée sans restriction de l'aide humanitaire, le rétablissement des financements de l'UNRWA et la levée du blocus de Gaza.

*La libération de tous les prisonniers politiques palestiniens et dans le cadre d’un cessez-le-feu la libération des otages civils israéliens et binationaux.

*La fin des mesures discriminatoires d’APARTHEID contre les Palestiniens

*La France et l'Union européenne doivent arrêter toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposer des sanctions politiques, économiques et commerciales, notamment la suspension de l'accord d'association UE-Israël et l'arrêt des livraisons d'armes.

Le peuple palestinien

a le droit de vivre

en paix sur sa terre !

Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l'autodétermination et de son droit au retour.

Levée durable du blocus de Gaza !

Protection du peuple palestinien

à Gaza et en Cisjordanie !

Arrêt de toute coopération

militaire et sécuritaire avec Israël !

Assez de déclarations !

Nous exigeons des actes significatifs !

Nous dénonçons la décision arbitraire et liberticide prise par la préfecture du 63, interdisant sous peine d’amendes le plantage d’un drapeau palestinien au sommet du Puy de Dôme, en écho local de l’action « cent sommets pour Gaza »

Appel unitaire






lundi 18 mars 2024

LE 19 MARS EN GRÈVE ET DANS LA RUE POUR DIRE STOP À LA CASSE DES SERVICES PUBLICS ET RÉCLAMER LES MOYENS SUFFISANTS POUR FONCTIONNER


 

Mardi 19 mars, les travailleurs/ses de la fonction publique sont appelé.e.s à la grève par un large arc intersyndical. Dans un contexte de coupes budgétaires féroces, le partage des richesses, qui passe par la défense du bien public et des salaires, est un enjeu fondamental.

Coupes sombres et cure austéritaire

Éternel optimiste de la croissance capitaliste, le ministre de l’Économie a pourtant dû revoir à la baisse ses prévisions de croissance pour cette année, de 1,4 % à 1 % du PIB. Une façon de justifier de nouvelles « économies » présentées comme nécessaires : 10 milliards, dont la moitié proviendrait d’annulations de crédits dans les budgets des ministères. « L’État va se serrer la ceinture », a résumé Le Maire…

Personne n’est dupe des conséquences qu’auront ces coupes supplémentaires sur le fonctionnement et le développement des services publics, l’accueil des usagers/ères, les conditions de travail et de rémunération des salarié.e.s de la fonction publique. D’autant plus qu’il y a quelques jours, le ministre des Comptes publics, Cazenave, a annoncé aux parlementaires « porter notre effort de 12 à 20 milliards d’euros d’économies supplémentaires pour l’année 2025 »...

Condamné à l’austérité à perpétuité ?

À peu près au moment où Le Maire annonçait sa potion amère étaient publiés des chiffres étourdissants sortis des livres de comptes des entreprises du CAC40 : 25 de ces entreprises ont annoncé 123,9 milliards de bénéfices réalisés l’année passée.

De l’argent il y en a,

reste à aller le prendre

afin de le mettre au service de la collectivité !


En lutte pour nos salaires

et la défense des services publics

Tout augmente… sauf les revenus ! Même si elle a un peu diminué, l’inflation continue et les prix augmentent, de près de 3 % sur une année selon l’Insee : l’énergie, l’alimentation, les services... Dans le même temps, les salaires et autres revenus ont durablement décroché. En particulier, le nombre de travailleurs au SMIC a augmenté de plus d’un million sur deux ans !

Face à la hausse des prix, la mobilisation est nécessaire pour gagner des mesures immédiates et urgentes : l’augmentation des salaires de 400 euros net ; un revenu minimum à 1800 euros net ; la suppression de la TVA (l’impôt le plus injuste) ; l’indexation des revenus (salaires, allocations, retraites) sur les prix.

Dans les services publics, à la question de la rémunération des salarié.e.s qui les font tourner s’ajoutent celles de la précarité de plus en plus importante des personnels et d’une privatisation plus ou moins rampante qui met au cœur la question de la rentabilité. L’accès à ces services doit être réellement gratuit, contrairement à ce qu’essaient par exemple d’instituer les gouvernements successifs pour la santé.

Riposter ensemble

Après la journée de grève réussie du 1er février, une mobilisation d’ensemble du monde du travail reste à construire. Il y a un an, nous n’avons pas réussi à faire battre en retraite le gouvernement et sa contre-réforme des retraites, mais la combativité et la radicalité sont toujours là. Ainsi, dans le 93, un grand mouvement de grève reconductible se développe dans l’éducation depuis deux semaines pour obtenir un plan d’urgence : 358 millions d’euros chiffrés par les personnels eux-mêmes pour donner au service public d’éducation les moyens de fonctionner correctement. Ces travailleurs montrent la voie. À Clermont-Ferrand, les agents du CCAS était mobilisé ce lundi 18 mars pour défendre le service public du 4ième âge (EHPAD, aide à domicile), pour améliorer leurs conditions de travail, maintenir et améliorer le service rendu aux usager/ères.

Le mardi 19 mars ne doit pas rester sans lendemain : il doit être une étape, et pour cela, la grève doit être la plus importante possible, les manifestations les plus massives, et les assemblées générales les plus fréquentées.

À Clermont-Ferrand , une AG de l’ensemble du personnel de la fonction publique aura lieu à 13H30 à la maison du peuple

La manifestation partira à 10H devant Clermont métropole (avenue de l’union soviétique) pour aller en direction de la préfecture.

À Aurillac, à 10H devant le tribunal

Au Puy en Velay 10H30 Place de la Cadelade

À Moulins, à 14H30 préfecture

Dans le contexte d’un capitalisme de crises, la voracité du système et de ceux qui le dirigent est sans limite.

Notre camp social peut les arrêter !

Nous devons nous organiser, c’est une nécessité.