dimanche 31 mai 2015

SALARIE(E), PARENTS DE L'IME DE POMPIGNAT EN COLERE !

tract d'appel



L'IME(Institut Médico-Educatif) de Pompignat est une structure accueillant des enfants de 8 à 20 ans présentant un handicap mental qui se trouve près de Chateaugay et qui dépend d'une petite association l'ARERAM.

Un appel à la grève du syndicat SUD SANTE SOCIAUX , avec rassemblement devant l'ARS à Clermont-Ferrand a eu lieu le vendredi 29 mai 2015. Cette journée de mobilisation et d'action s'est mise en place avec l'accord de la grande majorité des salarié(e)s et des parents.

Par le succès de la grève qui a été suivi quasiment à 100 %, tout personnel confondus, de la femme de ménage au médecin psychiatre, l'IME a du fermer ces portes ce jour là.

Dés 10h00, une soixantaine de personnes plus combative que jamais ce sont rassemblés, avec banderoles, pancartes. En plus de la présence des employés, nous pouvions noter la présence de parents et d'enfants ayant recours au service de l'IME. 

crédit photo : NPA 63

crédit photo: NPA63

crédit photo : NPA 63

crédit photo :NPA63

crédit photo : NPA 63



 
Pour se faire entendre, des slogans ont été scandés pour demander un éducateur spécialisé en plus , entrecoupés par le son des cornes de brumes et autres klaxons.

Une délégation de salariés et parents d'enfants accueillis a été reçu par l'ARS(Agence Régionale de Santé) avec un représentant de la MDPH(Maison Départementale des Personnes Handicapées)

Grâce à la mobilisation et au rapport de force créé, il a été obtenue au cours de l'entrevue, la mise en place « d'une année blanche » à savoir de ne pas recruter de nouveaux enfants . Il a été acté que l'IME n'accueillerais plus que 54 enfants au lieu de 61 actuellement.

Pour les participants, cette mobilisation a été à la la hauteur des enjeux et a eu un relatif succès. Un certain soulagement était perceptible sur ces avancées , même si la vigilance doit rester de mise pour la suite.

Par contre, il a été émis un refus catégorique pour la création d'un poste d'éducateur spécialisé.

Toujours la même rhétorique, il n y a pas d'argent.

Cette rhétorique ne tient pas la route.

DE L'ARGENT, IL Y EN A, IL FAUT LE PRENDRE LA OU IL EST
STOP AUX CADEAUX PATRONALES
L'ARGENT DOIT SERVIR POUR REPONDRE
AUX BESOINS DU PLUS GRAND NOMBRE
ET NON DE QUELQUES NANTIS

La lutte doit se poursuivre afin d'obtenir ce poste d'éducateur spécialisés nécessaire pour une meilleure prise en charge médico-éducative des enfants



Le NPA est solidaire de la lutte des salariés de l'IME de Pompignat.
Pour le NPA, il est plus que nécessaire, d'essayer de faire converger l'ensemble des luttes du secteur médico-social et social, qui ont toutes des raisons identiques de combattre la politique du gouvernement.

La grande majorité de ces structures sont gérées par des associations, qui seront les premières touchées par les réductions drastiques des dotations au collectivités territoriales. Il faut savoir que le budget de fonctionnement de ces associations provient en partie de subventions accordées par le conseil général.

Les moyens financiers attribués par le conseil général vont se réduire « comme la neige fond au soleil » ce qui aura des conséquences sur le service rendu aux personnes accueillies, avec moins de personnel, moins d'argent pour des activités… Et au final, certaines structures à taille humaine gérées par de petites associations locales ne pourrons pas survivre à cet étranglement financier.

Pour le NPA, tous les salariés du secteur de la santé, du milieu médico-social et social doivent se servir de la journée de grève appelée par les syndicats du secteur FO, CGT, SUD, FEHAP du 25 juin pour se battre tous ensemble(travailleurs du public, du privé lucratif ou associatif) afin obtenir la satisfaction de nos revendications.



Le NPA exige l'ouverture de structures publiques adaptées à chaque handicap , pour tout âge , accessible à tous , partout sur le territoire avec des moyens financiers en conséquence pour répondre aux besoins.

De nos jours, de nombreuses personnes nécessitant d'être accueillies dans des structures adéquates à leur handicap pour améliorer leurs conditions de vie et favoriser leur autonomie, se trouve livré à eux même, par manque de place, à la charge des proches qui ne sont pas formés aux techniques éducatives et se retrouvent en difficulté.

Le NPA exige que le personnel accompagnant des personnes handicapées ou personnes âgées dépendantes, que ce soit en structure ou à domicile , soit formé. Ces emplois nécessitant de nombreuses qualités aussi bien physique ,que morale, il est nécessaire qu'il soit à temps plein et bien rémunéré en CDI pour le privé et fonctionnaire pour le public.

Le NPA défend l'éducation pour tous, il est inadmissible que des enfants ne puissent pas être scolarisé par manque d'AVS(Auxilliaire de Vie Scolaire) et / ou AESH(Accompagnateur d'Eléve en Situation d'Handicap)

Pour le NPA, il faut embaucher le nombre d'AVS et AESH nécessaire à la scolarisation de tous les enfants handicapé(e)s et titularisé les AVS et AESH déjà en poste.

D'ailleurs des luttes ont eu lieu récemment par les AVS et les AESH pour réclamer des hausses de salaires à Clermont






samedi 30 mai 2015

POUR UN REEL DROIT A L'EDUCATION, POUR LE RETOUR EN FRANCE DES PERES DE FAMILLES ALBANAIS EXPULSES

Depuis deux semaines, plusieurs actions ont été organisées dans différents établissements scolaire de Clermont-Ferrand suite à l’arrestation et à l’enfermement en centre de rétention de deux pères de familles albanais vivant à Clermont-Ferrand. Vendim SADIKAJ et Ermal MAMHUTI ont été expulsés jeudi 28 mai en Albanie, vers ce pays qu’ils ont fui, laissant à Clermont-Ferrand femmes et enfants. Ils sont expulsés alors que leur procédure de demande d'asile est toujours en cours.

La préfecture ordonne des dizaines d'OQTF (Obligation à Quitter le Territoire Français) pour des familles menacées dans leur pays d'origine. Après avoir subi des persécutions importantes, mis leur vie en danger pour arriver jusqu'ici, elles pensaient être en sécurité au pays des Droits de l'Homme. Aujourd’hui ces demandeurs d’asile deviennent la variable d’ajustements d’une politique inhumaine. On expulse des albanais pour accueillir quelques survivants de la Méditerranée.

Ce sont nos camarades de classe, nos élèves ou les copains de nos enfants qui sont concernés. Les enfants sont scolarisés dans des établissements de Clermont-Ferrand (Collège La Charme, Ecole Aristide Briand, Collège Gérard Philipe, Collège Albert Camus, Collège Charles Baudelaire, Lycée Roger Claustres, Lycée Amédée Gasquet...). Ils vivent dans des conditions inacceptables et vont parfois à l’école en ayant passé la nuit dans la rue.

Mercredi 27 mai nous avons manifesté devant la préfecture. Nous avons décidé de manifester à nouveau pour exiger le retour en France de Vendim SADIKAJ et Ermal MAMHUTI, l'abrogation des OQTF, et l'hébergement de toutes les familles.

Nous interpellerons à cette occasion les autorités de l'Education Nationale sur l'intérêt supérieur de l'enfant et le droit à l'éducation pour tous.

Pour un véritable droit à l’éducation tous
Pour la régularisation de tous les sans-papiers
Pour la liberté de circulation et d’installation


Mercredi 3 juin à 18h00
Rectorat de Clermont-Ferrand
Avenue Vercingétorix


Le NPA appelle à participer à ce rassemblement
Le NPA dénonce cette politique inique de chasse aux sans papiers, au mépris des droits humains
Le NPA exige un véritable droit à l'éducation pour tous.
Le NPA exige la régularisation de tous les sans papiers et la liberté de circulation

mercredi 27 mai 2015

VIVE LA LUTTE DES TRAVAILLEURS DE BURSA, LEUR LUTTE EST AUSSI LA NÔTRE


Jeudi 14 mai, les travailleurs de l’usine Renault Oyak de Bursa en Turquie (4 800 salariés) se sont mis en grève pour refuser un accord signé par le syndicat « Turk Metal », syndicat dont les représentants sont liés aux patrons et qui va jusqu’à réprimer physiquement les ouvriers qui s’organisent.

L’accord imposait 3% d’augmentation de salaire jusqu’en 2017, alors que leur pouvoir d’achat vient de perdre 20% suite à la dévaluation de la monnaie turque. Ils demandent 20 à 60 % de hausse des salaires, ainsi que la garantie écrite qu’aucun gréviste ne sera licencié, que le syndicat « Turk Metal » sera chassé de l’usine et que des représentants élus par les travailleurs soient associés aux négociations.

Une grève contagieuse

Le déclencheur du conflit a été le succès remporté par les ouvriers de Bosch, avec 60% d’augmentation des salaires. Depuis, le blocage de l’usine Renault a été le départ d’une puissante vague de grèves de 12 000 salariés qui touche les usines Tofas (groupe Fiat), Mako et Coskunöz (deux équipementiers de Renault) ou encore Ford Otosan, paralysant une partie de l’industrie automobile turque. Le slogan « Renault, la résistance c’est partout » est repris par des milliers d’ouvriers.

La solidarité, c’est l’arme des travailleurs

Un slogan des grévistes traduit leur détermination : « Plutôt mourir que reculer ». Des groupes d’ouvriers viennent devant l’usine en soutien aux grévistes barricadés à l’intérieur. On apporte des couvertures pour affronter le froid, des commerçants apportent de la nourriture, les familles viennent encourager les grévistes, des jeunes collent des affiches de soutien. A Izmir, Ankara, Istanbul, Eskisehir, Alexandrette, etc. les travailleurs d’autres entreprises expriment leur solidarité avec ceux de Bursa. 

Patrons, gouvernement et Turk Metal main dans la main pour éteindre l’incendie

Patronat et gouvernement turc sont dressés contre la grève. Le ministre de l’industrie exige une reprise immédiate du travail, avant toute négociation. Dans ce pays où il est quasiment impossible de faire des grèves « légales », le procureur général de Bursa a engagé des poursuites pour cause de grève illégale.

La police s’est positionnée aux abords de l’usine et menace d’intervenir si les travailleurs de l’extérieur cherchent à entrer dans l’usine. Quant à la direction de Renault, elle a envoyé une lettre aux grévistes pour les avertir que " leurs manifestations perturbent le travail, constituent un crime et que seront licenciés ceux qui poursuivent ces actions".

Elle menace même de « reconsidérer son investissement en Turquie », maniant le chantage au maintien des usines comme elle l’a déjà fait en Roumanie, en Espagne ou en France.

En Turquie comme ailleurs, on peut faire reculer les patrons

22 mai 2015Lundi 25 mai, le travail a repris à Tofas où un accord est intervenu entre direction et représentants des ouvriers, stipulant qu’aucun gréviste ne sera licencié, que le syndicat jaune « Turk Metal » quittera l’usine, que des élections seront organisées prochainement pour l’élection des propres représentants des travailleurs et que sera versée une prime mensuelle. Le même accord a été signé chez l’équipementier Mako.

Chez Renault, la direction proposait mardi 26 mai des primes de 350 euros maintenant, 200 en fin d’année et un bonus de 170 euros avec des négociations sur les salaires dans un mois. Les salariés ont repoussé ces propositions et décidé de continuer l’occupation de leur usine, bien décidés à imposer leurs revendications.
Le soutien à la grève des ouvriers de Bursa est une nécessité, pour la satisfaction des revendications de tous, les leurs comme les nôtres. Mais aussi parce que cette grève, et la solidarité qu’elle appelle, c’est aussi le meilleur moyen de combattre la politique de division, de mise en concurrence des travailleurs d’un pays à l’autre.

Pour plus d'informations :

Article sur le bog auto du NPA :

22 mai 2015 , chantage de Renault contre la grève des ouvriers turcs
25 mai 2015 , les grèves dans l'automobile en Turquie, plus rien seras comme avant
26 mai 2015 la grève de l'usine Renault de Bursa continue

STOPPONS L'EXPULSION DE VENDIM ET ERMAL, REGULARISATION DE TOUS LES SANS PAPIERS

MESSAGE DE RESF 63


Messieurs Vendim SADIKAJ et Ermal MAHMUTI ont été arrêtés sur simple contrôle au faciès mercredi 6 mai, puis conduit au Centre de Rétention Administrative (CRA) de Lyon le jeudi 7. Le Juge des Libertés et de la Détention(JLD) n'a pas prononcé leur libération.

On attendait avec espoir leur deuxième passage devant le JLD le 2 juin. D'autant que Vendim était convoqué avec son épouse et sa mère devant la Cour Nationale du Droit d'Asile (CNDA) le 4 juin.
Or, nous venons d'apprendre que des expulsions de 6 à 7 albanais du CRA de Lyon, sont prévues ce Jeudi 28 mai à 9 heures, dont Vendim et Ermal .

Encore une fois la Préfecture du Puy de Dôme n'a pas attendu la fin de la procédure de demande d'asile pour ce qui concerne Vendim !

Une majorité d'enseignants du collège La Charme (où sont scolarisées les deux filles de M. Sadikaj) a débrayé de 13h30 à 14h30 ce mardi pour protester contre ces faits.
Pour élargir la protestation contre les arrestations arbitraires, les enfermements en CRA et les expulsions qui s'ensuivent, et toujours pour la régularisation des sans papiers; pour la Libération de Vendim et Ermal... 
 RESF appelle à un rassemblement devant la préfecture demain  
MERCREDI 27 MAI à 18 heure

LE NPA appelle à participé  au 
RASSEMBLEMENT DE RESF
MERCREDI 27 MAI 2015
à 18H00 devant la préfecture de Clermont
Le NPA exige l'arrêt des expulsions
Le NPA exige la régularisation de tous les sans papiers
Le NPA revendique la liberté de circulation et d'installation 

mardi 26 mai 2015

IL FAUT EMBAUCHER, PAS AGRESSER LES CHÔMEURS


Durant sa campagne électorale de 2012, un certain François Hollande avait dénoncé un projet de Nicolas Sarkozy sur le contrôle des chômeurs, déclarant : « Il n'est jamais utile pour un président sortant qui est en échec de s'en prendre aux plus fragiles (…) Ce n'est pas ceux qui sont les victimes qui doivent aujourd'hui être les responsables. » Et voilà ce gouvernement qui vient d’annoncer la création de 200 postes de conseillers spécialisés au sein de Pôle emploi... pour « renforcer le contrôle des chômeurs » !

Attaquer les victimes pour défendre les responsables


« On ne peut pas laisser les personnes s’enkyster dans le chômage de longue durée », ose dire  Rebsamen comme si les chômeurs étaient responsables de leur drame. Avec 100 millions d’euros, la fraude aux allocations chômage représente 0,3 % des 30 milliards d’euros d’allocations versées chaque année aux chômeurEs (et 0,003% des demandeurs d’emploi indemnisés). Soit un montant dérisoire à comparer avec la fraude aux cotisations sociales par les entreprises, 20 à 25 milliards d’euros selon la Cour des comptes, et avec l’évasion fiscale, 50 à 80 milliards d’euros. 

L'objectif du gouvernement, bon serviteur du patronat est de culpabiliser les chômeurs pour faire pression sur l'ensemble des salariés, les diviser, les opposer aux chômeurs.

Embaucher dans les services publics

La grève dans les collèges et dans les hôpitaux comme les mouvements qui ont eu lieu à la Poste ou à la SNCF ont fondamentalement les mêmes raisons : le manque de personnel. Au-delà des discours des politiciens sur les programmes, les collèges, l’éducation nationale manquent de moyens,  d’enseignants pour pouvoir consacrer le temps nécessaire à tous les enfants.

Dans les hôpitaux, la pression est encore pire. Mais pour la direction des hôpitaux, à Paris,  et le gouvernement, c'est la faute aux 35 heures !

Et c'est bien dans l'ensemble de services publics que le gouvernement réduit en permanence les effectifs au nom d'une politique d'austérité qui vise à alimenter les profits du capital au détriment de toute la population.

Et dans le privé

Au nom de la course à la compétitivité, de la rentabilité financière, les patrons mènent la même politique de compression du personnel.  Les conditions de travail se dégradent dans les usines, dans les supermarchés, dans le bâtiment… Et ils osent dire que le travail manque alors que d'une main ils licencient pour de l'autre augmenter le temps de travail, les cadences, la pression sur l'ensemble des salariés.

Changer le rapport de force

La réponse au chômage, c'est l'embauche dans les services publics, la réduction du temps de travail, la répartition du travail entre toutes et tous sans baisse de salaire. Ce n'est pas l'argent qui manque. Le gouvernement le distribue généreusement au patronat mais il y a 500 000 chômeurs de plus depuis le début du quinquennat.

Il n'est pas possible de lutter contre le chômage sans s'attaquer au profit. Pour cela, il faut changer le rapport de force, imposer l'embauche et l'interdiction des licenciements au pouvoir comme aux patrons par un mouvement d'ensemble rassemblant salariés et chômeurs pour imposer une politique qui soit au service de toute la population.

samedi 23 mai 2015

ASSEZ D'IMPUNITE POUR LES CRIMES POLICIERS !

photothèque : NPA 63
Le 27 octobre 2005, Zyed et Bouna et huit autres copains prennent leurs jambes à leur cou après une partie de foot à la vue d’un contrôle policier imminent. C’est dire à quel point la police sert à rassurer. Zyed et Bouna ont trouvé refuge dans un transformateur EDF. Ils sont morts électrocutés peu de temps après. 10 ans plus tard, la justice vient de rendre son verdict : acquittement pour les deux policiers...

Un crime policier laissé impuni

La mort de Zyed et Bouna n'était pas un accident. Elle aurait pu être évitée. Juste avant leur entrée sur le site EDF, un des flics a dit : « s’ils entrent sur le site EDF, je ne donne pas cher de leur peau ». Et daprès l’Inspection générale des services, si EDF avait été prévenue, elle aurait pu intervenir un quart d’heure avant l’accident.

Mais dix ans après, et en dépit des faits eux-mêmes, le tribunal considère que les deux policiers n'avait pas une « conscience effective et véritable (…) d'un péril réel, grave et imminent à cet instant »...

La justice, en se rangeant sans réserve à la version des policiers et sans respect pour les familles et les proches, fait comme si personne n'était responsable de ce qui relève pourtant bien d'un crime policier.

Alors qu’on ne s’étonne pas
si de nouveau l'écœurement
fait place à la colère
puis à l’envie d’en découdre.

N'oublions pas aussi sur Clermont-Ferrand, la mort de Wissam suite à une arrestation policière. Il faut que la vérité éclate et que les coupables soit punis pour ce crime.

photothèque : NPA 63
 
Refusons partout les crimes et la violence policière

D’après l’historien Maurice Rajsfus et son Observatoire des libertés publiques, il faut aujourd’hui compter 10 à 15 morts par an suite à des opérations de police et jusque 20 mort en 2012.

Et la violence policière est quotidienne
avec les contrôles au faciès, le harcèlement policier, etc.

La répression policière s'exerce aussi au delà des quartiers populaires. Remi Fraysse en est mort cet automne pour avoir protesté contre le barrage de Sivens. Gaëtan, étudiant à Toulouse, risque toujours deux mois de prison ferme pour avoir manifesté suite à cet assassinat.

Aux Etats-Unis, les crimes policiers racistes, eux aussi nombreux et impunis, soulèvent un vent de révolte de la population noire et pauvre, à Baltimore notamment.

La colère et la révolte de la jeunesse est légitime
car elle s'exprime contre cette justice à deux vitesses,
contre le racisme et la misère.

Les jeunes ont raison de se révolter !

Si l'acquittement des deux policiers suite à la mort de Zyed et Bouna est aussi écoeurant, c'est parce qu'à l'époque la jeunesse des quartiers populaires s’est révoltée massivement contre ce crime.

Et le combat qui s'exprimait dans cette révolte
était aussi un combat social,
contre une société qui n'offre aucun avenir.

En 2015, le constat est toujours le même. Dans les quartiers populaires, les parents n’ont pas de boulot, les jeunes sont sans cesse humiliés, contrôlés, fichés, interpellés, mis en garde à vue, insultés. Ils essuient en permanence des propos racistes et les services publics ont tous été bradés.

Le PS au pouvoir depuis 3 ans maintenant n'a rien changé à cette situation laissée par 10 ans de droite. Pas étonnant que toute la classe politique traditionnelle se soit une nouvelle fois rassemblée pour soutenir ce jugement. Et le FN n'a pas loupé l'occasion de hurler avec les loups, montrant bien qu'il est prêt à défendre avec le PS et l'UMP un système de plus en plus injuste.

Dès maintenant,

*LE NPA exige que justice soit faite pour les victimes des crimes policiers. 
*LE NPA Exige le désarmement de toutes les polices et la dissolution immédiate de la BAC.
*Pour le NPA , pour combattre l'injustice toujours plus grande provoquée par ce système capitaliste, Il faut se battre tous ensemble pour avoir tous droit à un véritable emploi, à un logement décent et un avenir digne.




mercredi 20 mai 2015

CONTRE L'EUROPE FORTERESSE, SOLIDARITE INTERNATIONALE !


Les images écœurantes de policiers extirpant des migrants de camions stationnés en attente d'embarquement au port de Calais, les faisant basculer derrière une glissière d'autoroute en les rouant de coups, ont abondamment circulé.

Tout en démontrant le sort abject réservé aux migrants, elles participent d’une campagne contre eux orchestrés par le gouvernement lui-même et dont Marine Le Pen fait son fonds de commerce.

Cette campagne vise à dédouaner le gouvernement, l’État, l’Union européenne de leur responsabilité dans le drame que vivent des milliers de femmes, d’hommes fuyant la misère, les guerres, le terrorisme engendrés par la politique de ces mêmes États.

L’hypocrisie des quotas

La Commission européenne n'a pas trouvé mieux que de proposer d'établir des quotas par pays pour répartir l’accueil des migrants. Elle voudrait faire croire que cet accueil serait une difficulté insurmontable.

Les mêmes sont capables de trouver des milliards pour sauver les profits des banques et des patrons, pour faire une guerre hypocrite à un terrorisme qu'ils ont suscité et continuent de susciter, mais ils seraient impuissants face à la détresse de milliers d'hommes et de femmes.

Et pour Valls, c'est encore trop. Il a refusé cette proposition alors que la France est un des pays d’Europe qui accueille le moins de demandeurs d’asile loin derrière l’Allemagne, l'Italie ou la Suède. Il s'adapte aux pressions qu’exercent le FN et le patronat.

Le contrôle migratoire = la réponse des patrons

L’attitude du gouvernement est particulièrement hypocrite, elle confond volontairement la question du droit d’asile avec l’immigration pour mieux combattre les deux. Pour les États gangrenés par la xénophobie, en fait, tout ça c’est la même chose ! Et ils n'ont qu'une réponse le contrôle policier au prix de centaines, de milliers de mortEs.

Ils voudraient garder le contrôle de l’immigration qu'ils utilisent pour faire baisser le coût du travail, pour mettre en concurrence les travailleurEs à l’échelle internationale tout en défendant leurs frontières pour mieux soumettre leur peuple, pour mieux nous contrôler et nous imposer leur politique qui ne vise qu’à satisfaire leur soif égoïste de profit.

Liberté de circulation


Les contrôles policiers, la fermeture des frontières dont rêve Marine Le Pen ne résoudra rien bien au contraire ni pour les migrants ni pour les classes populaires d'ici. La politique absurde des États ne fait qu'aggraver la situation.
La question n'est pas qu'européenne. Le drame des réfugiés sud-asiatiques en perdition ou des immigrés d’Amérique du Sud tentant de rejoindre l’Eldorado des USA obéissent aux mêmes causes. La politique des capitalistes dresse et divise les peuples pour mieux les exploiter.

La réponse est dans la solidarité internationale des travailleurEs pour imposer des mesures d'urgence pour faire face aux drames quotidiens et aussi la coopération entre les peuples pour permettre la liberté de circulation des personnes contre la concurrence mondialisée, conséquence de de la domination des multinationales et de la finance.

mardi 19 mai 2015

MARCHE CONTRE MOSANTO : POUR UNE AGRICULTURE DURABLE ET UNE ALIMENTATION SAINE POUR TOUS


Le 23 mai 2015, des citoyens du monde entier, dans une cinquantaine de pays et une vingtaine de villes françaises, marcheront contre Monsanto, et contre les « multinationales des OGM et des pesticides ». Ils se mobiliseront également pour une agriculture respectueuse de l’environnement, de la santé des travailleurs et des consommateurs, des générations futures.

Lancé en 2013 par la mouvance Occupy, la Marche mondiale contre Monsanto se réclame d’une dynamique citoyenne, autogérée par les groupes qui s’en emparent localement, dans un esprit de convergence de tous ceux qui veulent agir, au travers d’événements ouverts sans étiquettes de partis ou d’organisations.


Le 23 mai, rejoignez le Monde en marche contre Monsanto !
Ensemble réclamons le droit à une alimentation saine pour tous !

SUR CLERMONT-FERRAND
SAMEDI 23 MAI 2015
14H00 Place Delille





SOCIETE GENERALE : IL FAUT UN NOUVEAU PROCES POUR CONDAMNER LES VRAIS COUPABLES

COMMUNIQUE DU NPA DU 18 MAI 2015


L’enquête de Médiapart détruit le mythe fabriqué depuis 2008 par la direction de la Société générale et relayé par les médias aux ordres : la banque serait une « victime » et Jérôme Kerviel serait un fou solitaire qui aurait spéculé à l’insu de sa hiérarchie.
 
Les éléments qu’apporte Mediapart montrent que cette histoire ne tient pas la route :
- Non seulement la hiérarchie de Kerviel ne pouvait pas ignorer ce que faisait Kerviel, mais ce dernier aurait alerté sa hiérarchie sur l’ampleur des risques qu’il prenait.
- La direction de la Société générale aurait séquestré les cadres de l’entreprise pour qu’ils se taisent, acheté le silence des autres, etc.
 
Depuis 2008, la Société générale a instrumentalisé la justice qui n’a fait qu’entériner la version de la direction de la banque. Le parquet, si terrible avec les petits délinquants, est à genoux devant la grande délinquance financière. Pourtant, le courage d’une enquêtrice et la curiosité de journalistes ont brisé l’omerta et dévoilent les pratiques répugnantes des capitalistes français de la Société générale.
 
Il faut désormais que les cyniques et les lâches qui ont tout mis sur le dos de Kerviel pour se dédouaner répondent de leurs actes. La vérité doit être connue sur le fonctionnement de ce système de prédation qui bénéficie des subsides publics.

Le nouveau procès de la Société générale
doit être celui de l’oligarchie capitaliste.
 
Il faut mettre hors d’état de nuire les capitalistes. Les propriétaires de la Société générale et des autres banques doivent être expropriés. Les marchés financiers doivent être fermés. Le crédit lucratif doit être banni. Le pouvoir de création monétaire doit être entre les mains d’un monopole public bancaire sous le contrôle des travailleurs/ses.

C’est le seul moyen d’en finir avec un système prédateur, corrupteur, qui fait passer les profits de quelques uns avant la satisfaction des besoins sociaux du plus grand nombre.

lundi 18 mai 2015

ACTIONS BDS : LIDL, STOP AU COMMERCE AVEC ISRAËL




LIDL vend des produits israéliens, en particulier les fruits et légumes commercialisés par la société Mehadrin, dont la production provient essentiellement de terres volées aux Palestiniens en Cisjordanie ou dans le Golan.

Durant le seul été 2014, Israël a bombardé pendant 50 jours et 50 nuits les habitants de la Bande de Gaza.
2200 personnes ont été tuées, 70% étaient des civils dont ¼ d’enfants !
Et le blocus criminel de Gaza continue.
Personne ne peut plus ignorer les violations du droit commises par Israël.

TROUVEZ-VOUS NORMAL
DE FAIRE DU COMMERCE AVEC UN ÉTAT CRIMINEL ?
PAS NOUS !!

BOYCOTT DE l’ENTREPRISE ISRAÉLIENNE
« MEHADRIN » et des produits israéliens

Depuis 2005 les Palestiniens ont appelé les citoyens du monde entier au boycott d’Israël pour mettre fin à la colonisation, à la discrimination à l’égard des Palestiniens vivant en Israël et obtenir le retour des réfugiés palestiniens qui constituent plus de 60% du peuple palestinien.

La Campagne BDS a remporté en nov. 2011, grâce au BOYCOTT, une victoire contre l’entreprise israélienne agricole AGREXCO-Carmel. Après une campagne européenne de 2 ans ½ de boycott, l’entreprise a été liquidée !

Aujourd’hui c’est MEHADRIN qui la remplace et ce sont les produits MEHADRIN (Avocats, Pamplemousses, mandarines et autres agrumes « Jaffa », Patates douces, Pommes de terre, Kumquats, Grenades etc.) que LIDL distribue massivement et que nous vous demandons de boycotter !

Les deux prochaines actions de la coalition BDS 63* en direction de LIDL auront lieu :


- jeudi 21 mai de 17h à 19h, magasin LIDL 48 Avenue Barbier Daubrée à Clermont (prendre rue Buffon à partir place du 1er mai)
- samedi 23 mai de 10h à 12h, magasin LIDL Rue Lemoy  Lieudit Les Fourches  à  CEBAZAT  (angle rue de Flamina, proche stade G Montpied)





 




* Coalition BDS 63 (40 organisations) : Alterekolo 63, Assoc Amis Temps des Cerises, Amicale Algériens, Assoc Amitié Franco-Tunisienne Auvergne, Assoc Culturelle Maghrébine, Assoc Culturelle Turque Auv, ADECR 63, AFPS 63 (en lien avec BDS France), Assoc Tunisiens 63, ATTAC 63, Brut de Béton Prod, CBSP, CGT-UD 63, CIMADE 63, Dar Salem, EELV 63, Espaces Marx 63, Espoir Tout Horizon, Force Citoyenne Populaire, FSU 63, GA-Ensemble 63, INDECOSA-CGT 63, ISF Auvergne, JCF 63, Mouvement de la Paix 63, MPEP 63, Mosaïc Auvergne, MRAP 63, NPA 63, PCF 63, PG 63, RESF 63, Solidarité-Tchétchénie 63, Tous Ensemble, UEC 63, UNEF Auvergne, Union Syndicale SOLIDAIRES-Auvergne, UPC 63, Urgence-Gaza-63, UTOPIA 63