Dans
son premier bulletin d'information et de liaison des élus
Front National en Région Auvergne et Rhône-Alpes, le
Front National confirme ses bons résultats aux dernières élections
qui lui ont permis d'obtenir 323 représentations dans les organismes
extérieurs de la nouvelle région Auvergne Rhône Alpes.
La
réussite dont ils sont les plus fiers, est l'obtention de deux
postes de titulaires aux Conseils d'Administration des lycées
Sidoine Appolinaire et Lafayette à Clermont-Ferrand.
L'an
dernier déjà, dans le Gard, une longue lutte a été mené contre
la présence d'élus FN au Conseil d'Administration
de quatre collèges du département par le Réseau
Anticapitaliste et AutoGEstionnaire 30 ( dont
sont membre nos camarades du NPA). Cette lutte, malheureusement ne
fut pas victorieuse, à cause de la répression policière et la
difficulté à amplifier la mobilisation de l'équipe enseignante et
des éléves.
Au
vu du programme du Front National, qui est un programe
d'exclusion sociale et de haine raciste, sexiste et homophobe mais
aussi de leur vision autoritaire et libérale de la casse du Service
Public d'éducation, le Nouveau Parti Anticapitaliste ne peut
accepter de voir ces éléments fascisants dans les instances
dirigeantes d'établissements scolaires.
Le
combat pour une éducation émancipatrice portant des valeurs
d'égalité et de solidarité passe par la mobilisation collective la
plus large et déterminée possible pour chasser ces élus FN des
lycées.
Une
responsabilité particulière incombe aux élèves et personnels des
deux lycées concernés qui doivent refuser d'être codirigés par le
Front National mais au-delà, c'est la solidarité de tous les
opprimés, jeunes scolarisés, travailleurs en situation d'emploi ou
non, qui doit jouer.
Le
NPA ne transigera jamais sur ses valeurs antifascistes et prendra
toute sa part dans les éventuelles mobilisations en ce sens à la
rentrée.
C'est
également la question du mode de gouvernance des établissements
scolaires qui est en jeu. Les sièges réservés aux personnalités
extérieures sont un cheval de Troie pour faire entrer la patronat et
les élus réactionnaires à la tête de ces établissements dans le
cadre de la privatisation progressive de l'éducation nationale.
Les
lycées, comme les autres services publics ne doivent pas être
dirigés par les patrons et l'extrême-droite mais collectivement,
par les usagers et les travailleurs de ces services publics, en
l'occurence par les élèves et le personnel, enseignant ou non, sans
discrimination.
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