samedi 1 avril 2017

UN TOIT, C’EST UN DROIT ! CONTRE LES MISES À LA RUE ET LE MANQUE D’HÉBERGEMENT. MOBILISONS-NOUS !

Lire le tract d’appel RESF et DAL : ICI


UN LOGEMENT POUR TOUTES ET TOUS !

RÉAPPROPRIONS-NOUS LA RUE

POUR QUE CHACUN-E AIT UN TOIT !

à l’appel de RESF 63 et du DAL 63

LE LUNDI 3 AVRIL

à 17H30 Place de Jaude

à Clermont-Ferrand

DEMANDEURS D’ASILE, MINEURS ET SANS-PAPIERS :

TOUS SONT À LA RUE

HONTE À LA FRANCE

Depuis 20 ans, la situation de celles et ceux qu'on appelle les sans-papiers n’a fait qu’empirer. Ils sont des dizaines de milliers à fuir les guerres et la misère et l'insécurité qui en résultent.

Aux yeux de l’administration française, ce sont toujours des fraudeurs potentiels. Les gouvernements se succèdent, les guerres s'ajoutent les unes aux autres mais les préjugés persistent.

En 1992 l'horrible Monsieur Pasqua, alors ministre de l'Intérieur voulait « faire comprendre aux immigrés qu'ils n'étaient pas les bienvenus ». C'est peu ou prou la parole de tous ses successeurs.

Durant la présidence de Sarkozy, la France a connu une centaine d’expulsions par jour. Devenu ministre de l’Intérieur après l’élection de François Hollande, Manuel Valls se félicitait de réaliser les mêmes chiffres que la droite.

Aujourd'hui la situation est encore plus dégradée avec les conflits en Syrie, en Lybie ou en Irak. A ceux là il faut ajouter ces guerres qu'on veut ignorer au Congo et dans de nombreuses régions d'Afrique ainsi que les suites toujours violentes de l'éclatement de la Yougoslavie.

Quand il n’a plus été possible d’ignorer ces terribles déplacements de population fuyant la violence les gouvernants relayées par les préfectures se sont bornés à trier  « les bons »et « les mauvais » migrants, comme s'il y avait de bonnes et de mauvaises guerres..

Le sort commun des tous ces étrangers venus en France en espérant y trouver la patrie des Droits de l'Homme, c'est aujourd'hui l'errance : sans-papiers, sans droit, souvent sans ressources et depuis plusieurs années sans toit.

L’État doit héberger les demandeurs d'asile mais pourtant ils sont à la rue. Déboutés du droit d’asile, les demandeurs d’asile, les sans-papiers sont encore plus mal traités.

Plusieurs dizaines passent des nuits dehors avec des enfants à Clermont-Ferrand comme dans toutes les grandes villes du pays depuis plusieurs hivers.

Des jeunes mineurs arrivent d'Afrique ou d’ailleurs, abandonnés de tous, sans leur famille qu'ils ont souvent perdue.

Ils doivent être pris en charge par l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE) administrée par le Conseil départemental. Mais là, on met en doute leur minorité, en contradiction avec les conventions internationales sur les droits des enfants et bien que pour la plupart scolarisés ils se retrouvent à la rue*.

Certains se réfugient dans des squats mais alors ce sont les militants qui animent ces squats qui se retrouvent devant les tribunaux.

Cela se passe à Clermont-Ferrand. C’est intolérable quand on sait qu’il y a à Clermont-Ferrand comme ailleurs des milliers de logements vides

Il faut en finir avec ces politiques de mépris des droits fondamentaux. De l'argent il y en a et parfois pour des projets plus que contestables... et la campagne électorale des présidentielles nous montre, si il en était besoin, que certains n'ont pas de mal à en trouver quand il s'agit d'assurer leur train de vie…

* le 27 mars au soir , à notre connaissance , 17 familles avec 24 enfants et 50 mineurs non accompagnés étaient à la rue à Clermont-Ferrand.

ILS VIVENT ICI,

ILS RESTENT ICI

UNE ÉCOLE, UN TOIT, DES PAPIERS

POUR TOUS ET TOUTES

Le NPA appelle à participer à ce rassemblement

Le programme du NPA et de son candidat Philippe POUTOU à la présidentielle concernant le logement

Les gouvernements Hollande se sont moulés dans la politique engagée par leurs prédécesseurs, celle de la rénovation urbaine (ANRU) : Leur objectif n’est pas de répondre au manque de logements mais de casser les concentrations populaires, répartir les populations pauvres pour faire disparaître leurs revendications.

Chaque opération de rénovation s’accompagne de destruction de logements qui souvent auraient pu être rénovés. Et les nouveaux logements ne s’adressent pas aux habitantEs des anciens immeubles qui sont obligés d’aller voir plus loin, ailleurs, pour se loger.

Dans les grands centres urbains, en particulier en Ile-de-France, la situation est dramatique : 16 millions de personnes sont en situation de mal-logement : 4 millions sont sans-abri, mal logées ou sans logement personnel, 12,1 millions sont touchées par la crise du logement (loyers excessifs, précarité énergétique, surpeuplement…), et la police exécute plus de 14 000 expulsions locatives par an !

Pour 6 millions d’entre nous, le loyer représente plus de 35 % des dépenses mensuelles.

Il existe 2,6 millions de logements vides, soit 40 % de plus qu’il y a dix ans, sans parler des bâtiments vides. La plupart sont possédés par des grandes entreprises et investisseurs immobiliers gagnant des millions d’euros grâce à la spéculation immobilière.

Il serait simple de régler définitivement la question des
sans-abris en les relogeant dans des habitations dignes de ce nom : il suffirait d’appliquer la loi et de réquisitionner tous
ces bâtiments vides existant uniquement pour se faire du fric !

Nous revendiquons :

*La réquisition des logements et immeubles de bureaux inoccupés depuis deux ans grâce par la stricte application de la loi.
*La construction de 200 000 logements sociaux par an.
*L’arrêt des ventes de logements HLM et la renationalisation des sociétés HLM.
*Le blocage des loyers, pour aller vers des loyers ne devant pas dépasser 20 % du revenu.
*L’augmentation du budget public consacré au logement, le renforcement du rôle de l’État et la remise en cause des décentralisations passées et à venir, notamment pour permettre la réhabilitation et la défense du logement social.
*Le contrôle par la population des besoins, des constructions, des attributions.
*Enfin toute politique du logement doit inclure un plan de réhabilitation et d’isolation de l’existant, le remplacement et la disparition progressive du chauffage électrique, un plan de construction par un service public de logements sobres
et accessibles.

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