L’emploi
de 1 700 salarié-e-s de Tati est de nouveau menacé après la
déclaration de cessation de paiement faite par le groupe Eram dont
il est la propriété depuis 2004 et ainsi qu’une procédure de
redressement judiciaire
Fondée
en 1948 par Jules Ouaki à Paris, l’enseigne est en difficulté
depuis l’arrivée de H&M, Zara, Kiabi et la multiplication des
solderies en périphérie des villes.
La
direction du groupe affirmait il y a un mois que Tati n’avait plus
aucune dette, mais elle prétend aujourd’hui que la dette cumulée
de l’entreprise se monterait à 5,7 millions d’euros sur trois
mois.
En
fait, la procédure pourrait être un bon moyen pour le groupe Eram
de se débarrasser le plus rapidement possible de l’enseigne Tati
et de ses salariéEs, en vendant à toute vitesse sans apporter
aucune garantie sociale aux salariéEs.
Ainsi
il n’assure même pas le versement des salaires pour le mois
d’avril, les renvoyant à la charge des AGS tout en faisant payer
par l’État le coût des 700, si ce n’est plus, licenciements
(directs) envisagés...
La
grande braderie...
Le
groupe veut ainsi s’exonérer de sa responsabilité sociale à
l’égard de ses salarié-e-s qui compte tenu de leur âge, de leur
forte ancienneté et le contexte économique actuel, auront des
difficultés à retrouver un emploi.
La
lutte continue
pour
la sauvegarde des emplois chez tati !
Un
appel national de la CFTC, UNSA, CFDT à un mouvement de grève
pour le lundi 22 mai de 9h30 à 12h30 avec rassemblement devant le
ministère du travail à Paris.
Cet
appel est aussi relayé à Clermont-Ferrand par les salariés de Tati
qui en appelle au soutien du plus grand nombre
RASSEMBLEMENT
LUNDI
22 MAI 2017
de
9h30 à 12H30
devant
TATI à Clermont-Ferrand
25/29
Avenue Ernest Cristal
Le
NPA apporte tout son soutien aux salariés en lutte pour
préserver leurs emplois, tout comme il était présent à la
mobilisation du 4 mai devant le Tati à Paris(Barbés) avec son
porte-parole Philippe Poutou
interview
d’un salarié Tati
Le
NPA appelle à participer à ce rassemblement
Il
est inadmissible que le groupe ERAM, qui fait partie des 500 plus
grandes fortunes de France qui s’enrichi sur le dos de ces
salariés, puissent augmenter encore plus ses profits en sacrifiant
ses salariés en les licenciant.
Pour
le NPA, il faut interdire les licenciements car tous le monde le
droit à un travail correctement rémunéré.
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