Le
droit à l’IVG : une bataille loin d’être gagnée !
40
% des femmes vivent dans un État où l’avortement est interdit.
L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) estime à environ 21
millions le nombre d’avortements clandestins pratiqués dans le
monde chaque année entraînant la mort d’environ 47 000 femmes,
ainsi que des traumatismes et incapacités temporaires ou permanentes
sur 5 à 8,5 millions d’entre elles.
C’est
1 femme toutes les 9 minutes qui meurt d’un avortement clandestin.
En 2016, 68 pays interdisaient encore totalement l’avortement et
condamnaient toutes celles qui aident à avorter ou avortent
elles-mêmes.
Notre
solidarité doit être sans faille :
nous
nous battons pour les droits
de
toutes les femmes à travers le monde.
De
plus, la situation catastrophique de nombreux pays est le résultat
direct des politiques impérialistes, menées entre autre par la
France.
Notre
solidarité internationaliste peut prendre de nombreuses formes, en
particulier celle du soutien aux femmes migrantes, la mobilisation
pour l’accueil de tout-e-s les réfugié-e-s et la régularisation
de tout-e-s les sans-papiers.
Au-delà
de la légalisation,
lutter
pour un accès réel à l’avortement
En
Europe, l’avortement est encore interdit dans 5 pays, sauf «
circonstances exceptionnelles » : en Pologne, en Irlande, à
Chypre, à Andorre et à Malte.
Des
mobilisations pour la défense de l’IVG ont eu lieu ces dernières
années en Espagne, en Pologne… Mais au-delà de la légalisation,
si ce droit ne s’accompagne pas de mesures étatiques pour le
rendre effectif, il reste théorique.
Ainsi
aux États-Unis, de nombreuses
cliniques ont fermé sous la pression des anti-avortements et suite à
l’arrêt des financements fédéraux et nationaux.
En
France, le combat pour le droit à l’avortement est toujours
d’actualité. La montée de l’extrême-droite, le renforcement
des courants réactionnaires autour de la « Manif pour Tous »
sont des menaces réelles.
Actuellement
présents dans le gouvernement Macron, ces ennemis des droits des
femmes attaqueront l’IVG si l’occasion se présente.
La
baisse des financements conduit à la fermeture de centres de
planification familiale, à l’arrêt de campagnes d’informations
sur la contraception et l’avortement.
On
l’a vu avec la remise en cause en Île-de-France et
Auvergne-Rhône-Alpes du « pass’ contraception », qui
permettait l’accès gratuit et anonyme aux moyens de contraceptions
pour les adolescentes.
Les
politiques d’austérité et de privatisation des services publics
réduisent le nombre d’hôpitaux, de services, et enfin le nombre
de personnel soignant-e-s formé-e-s à effectuer des IVG.
De
plus, en France, le délai d’avortement est fixé à la 12ème
semaine de grossesse (contre la 24ème au Royaume-Uni et aux
Pays-Bas).
De
nombreuses femmes sont obligées de se rendre à l’étranger pour
avorter (si elles en ont les moyens) ou de poursuivre une grossesse
non désirée.
Il
y a urgence à augmenter le délai d’avortement à 24 semaines
avec garantie de moyens.
Reprendre
la rue
Le
28 septembre, journée internationale pour le droit à l’avortement,
à l’initiative du collectif unitaire
« Avortement – les femmes décident ! », de nombreuses
associations et organisations vont se mobiliser afin d’exiger que
dans tous les pays d’Europe, toutes les femmes qui veulent avorter
puissent le faire légalement, dans les meilleurs délais, dans les
meilleures conditions.
Parce
que le droit à disposer de son corps
est
un combat féministe essentiel,
parce
que nous avons de nouveaux droits à gagner,
parce
que le combat féministe
ne
peut être qu’internationaliste,
Le
28septembre 2017,
tout-e-s
dans la rue partout
à
Clermont-Ferrand
à
l’appel du Collectif « 8
Mars toute l’année » du Puy de Dôme : Osez le féminisme, UNEF,
Solidaires, CGT, FSU, le Planning Familial, Ligue des Droits de
l’Homme, AGILE, Femmes et Hommes d’avenir.
Collectif soutenu par
Ensemble !, Parti Communiste, Nouveau Parti Anticapitaliste.
RENDEZ
VOUS
28
SEPTEMBRE
18H00
Place de Jaude,
et
à Bruxelles !
Le
droit à l’IVG : une bataille loin d’être gagnée !
40
% des femmes vivent dans un État où l’avortement est interdit.
L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) estime à environ 21
millions le nombre d’avortements clandestins pratiqués dans le
monde chaque année entraînant la mort d’environ 47 000 femmes,
ainsi que des traumatismes et incapacités temporaires ou permanentes
sur 5 à 8,5 millions d’entre elles.
C’est
1 femme toutes les 9 minutes qui meurt d’un avortement clandestin.
En 2016, 68 pays interdisaient encore totalement l’avortement et
condamnaient toutes celles qui aident à avorter ou avortent
elles-mêmes.
Notre
solidarité doit être sans faille :
nous
nous battons pour les droits
de
toutes les femmes à travers le monde.
De
plus, la situation catastrophique de nombreux pays est le résultat
direct des politiques impérialistes, menées entre autre par la
France.
Notre
solidarité internationaliste peut prendre de nombreuses formes, en
particulier celle du soutien aux femmes migrantes, la mobilisation
pour l’accueil de tout-e-s les réfugié-e-s et la régularisation
de tout-e-s les sans-papiers.
Au-delà
de la légalisation,
lutter
pour un accès réel à l’avortement
En
Europe, l’avortement est encore interdit dans 5 pays, sauf «
circonstances exceptionnelles » : en Pologne, en Irlande, à
Chypre, à Andorre et à Malte.
Des
mobilisations pour la défense de l’IVG ont eu lieu ces dernières
années en Espagne, en Pologne… Mais au-delà de la légalisation,
si ce droit ne s’accompagne pas de mesures étatiques pour le
rendre effectif, il reste théorique.
Ainsi
aux États-Unis, de nombreuses cliniques ont fermé sous la pression
des anti-avortements et suite à l’arrêt des financements
fédéraux et nationaux.
En
France, le combat pour le droit à l’avortement est toujours
d’actualité. La montée de l’extrême-droite, le renforcement
des courants réactionnaires autour de la « Manif pour Tous »
sont des menaces réelles.
Actuellement
présents dans le gouvernement Macron, ces ennemis des droits des
femmes attaqueront l’IVG si l’occasion se présente.
La
baisse des financements conduit à la fermeture de centres de
planification familiale, à l’arrêt de campagnes d’informations
sur la contraception et l’avortement.
On
l’a vu avec la remise en cause en Île-de-France et
Auvergne-Rhône-Alpes du « pass’ contraception », qui
permettait l’accès gratuit et anonyme aux moyens de contraceptions
pour les adolescentes.
Les
politiques d’austérité et de privatisation des services publics
réduisent le nombre d’hôpitaux, de services, et enfin le nombre
de personnel soignant-e-s formé-e-s à effectuer des IVG.
De
plus, en France, le délai d’avortement est fixé à la 12ème
semaine de grossesse (contre la 24ème au Royaume-Uni et aux
Pays-Bas).
De
nombreuses femmes sont obligées de se rendre à l’étranger pour
avorter (si elles en ont les moyens) ou de poursuivre une grossesse
non désirée.
Il
y a urgence à augmenter le délai d’avortement à 24 semaines
avec garantie de moyens.
Reprendre
la rue
Le
28 septembre, journée internationale pour le droit à l’avortement,
à l’initiative du collectif unitaire
« Avortement – les femmes décident ! », de nombreuses
associations et organisations vont se mobiliser afin d’exiger que
dans tous les pays d’Europe, toutes les femmes qui veulent avorter
puissent le faire légalement, dans les meilleurs délais, dans les
meilleures conditions.
Parce
que le droit à disposer de son corps
est
un combat féministe essentiel,
parce
que nous avons de nouveaux droits à gagner,
parce
que le combat féministe
ne
peut être qu’internationaliste,
Le
28septembre 2017,
tout-e-s
dans la rue partout
à
Clermont-Ferrand
à
l’appel du Collectif « 8
Mars toute l’année » du Puy de Dôme : Osez le féminisme, UNEF,
Solidaires, CGT, FSU, le Planning Familial, Ligue des Droits de
l’Homme, AGILE, Femmes et Hommes d’avenir.
Collectif
soutenu par Ensemble !, Parti Communiste, Nouveau Parti
Anticapitaliste.
RENDEZ
VOUS
28
SEPTEMBRE
18H00
Place de Jaude,
et
à Bruxelles !
Tract
d’appel ci-dessous :
Droit
à l’avortement pour toutes !
Aujourd’hui,
le droit à l’avortement au sein de l’Europe relève de la
compétence de chaque État. Interdit à Malte, sous hautes
contraintes en Irlande, en Hongrie et en Pologne, le droit à
l’avortement, même légalisé, est, peut ou pourrait être remis
en question par la clause de conscience des médecins (Italie),
l’absence de structures hospitalières adéquates (Grèce,
Bavière), les restrictions de personnels et les suppressions des
centres pratiquant l’avortement lors de restructurations
hospitalières (France), et, dans tous les pays, par l’élection de
gouvernements réactionnaires, conservateurs et rétrogrades.
Tout
au long de l’année 2016, des mobilisations régulières ont eu
lieu en soutien aux luttes des polonaises, espagnoles , islandaises
contre les tentatives de recul sur la législation encadrant le droit
à l’avortement.
Nous
réaffirmons que :
L’avortement
est un droit et un choix personnel,
Des
moyens financiers doivent être donnés pour que les centres
pratiquant l’avortement et les centres de planification soient
accessibles à toutes sur les territoires, y compris dans les zones
rurales,
Des
campagnes tous publics sont nécessaires,
L’éducation
à la vie sexuelle doit être prodiguée à toutes et tous pour
qu’elles et ils puissent avoir des choix libres et éclairés,
La
formation aux techniques d’avortement et à l’accompagnement doit
faire partie intégrante de la formation des professionnel/les de
santé,
La
clause de conscience des professionnel/les de santé doit être
supprimée, les délais légaux pour avorter doivent être harmonisés
sur ceux des pays les plus progressistes en Europe,
Les
États doivent dépénaliser totalement l’avortement,
Le
droit à la confidentialité des mineures doit être respecté.
En
solidarité avec l’ensemble des femmes européennes, après la
lutte exemplaire des femmes espagnoles en 2014, polonaises en 2016,
nous exigeons que les droits des femmes, la liberté à disposer de
son corps, le droit à l’avortement et à la santé soient
respectés dans tous les pays européens et inscrits comme droits
fondamentaux pour l’égalité en Europe.
La
manifestation européenne pour le respect du droit à l’avortement
se déroulera à Bruxelles à 17h.
Pour
le Collectif « 8 Mars toute l’année » du Puy de Dôme : Osez le
féminisme, UNEF, Solidaires, CGT, FSU, le Planning Familial, Ligue
des Droits de l’Homme, AGILE, Femmes et Hommes d’avenir.
Collectif
soutenu par Ensemble !, Parti Communiste, Nouveau Parti
Anticapitaliste.