mardi 27 février 2018

Contre l’acharnement d’Israël, liberté pour Salah Hamouri !


Communiqué du NPA du 27 février 2018






Le 26 février, le ministre de la Défense israélien Avigdor Lieberman, suivant les demandes du procureur et du Shin Bet (service de sécurité intérieure), a prolongé la détention de Salah Hamouri pour une durée d’au moins quatre mois.

Salah est détenu, depuis le 23 août 2017, sous le régime de la « détention administrative », une procédure qui permet à l’armée de maintenir quiconque en prison, pour des périodes de six mois renouvelables à l’infini, sans chef d’inculpation et sans qu’aucune preuve ne soit produite. Salah est ainsi incarcéré depuis plus de 8 mois sur la base d’un « dossier secret » auquel la défense n’a pas accès, au mépris de toutes les conventions internationales.

En octobre dernier, le quai d’Orsay faisait savoir qu’il « espérait » la libération de Salah. De toute évidence, les « espoirs » ne suffisent pas, et Macron le sait bien, lui qui n’a pas hésité à « exiger » d’Erdogan la libération du journaliste Loup Bureau lorsqu’il était arbitrairement détenu en Turquie. Pour Macron et les siens, il y a des détenus qui comptent plus que d’autres, et des gouvernements vis-à-vis desquels on s’interdit d’avoir des exigences.

Le NPA exige la libération immédiate de Salah Hamouri, qui n'a rien à faire dans les prisons israéliennes, à l'instar des milliers d'autres prisonniers politiques palestiniens.

Nous continuerons de nous investir dans la campagne BDS (boycott-désinvestissement-sanctions) : Israël est un État hors-la-loi, qui doit être traité comme tel, et non choyé comme il l’est par les autorités françaises, qui ont déjà invité Netanyahou à deux reprises depuis que Macron a été élu.

Nous assurons de nouveau les proches de Salah de tout notre soutien et de notre solidarité.

lundi 26 février 2018

LE NPA DANS LA PRESSE


article de Laurence Couperier
dans la montagne du 26 février 2018





Voici une publication du NPA pour compléter cet article

Le NPA au niveau national compte 2000 membres. Sur le Puy de Dôme, les militant-e-s du NPA ayant mené la campagne de Philippe Poutou aux présidentielles de 2018, continue à mener les différentes campagne du NPA . Nous ne sommes pas encore structuré en fédération.Chaque militant et militant-es est à même de s'occuper des tâches de porte parole et de secrétaire. Chaque tâche est discuté collectivement avec l’ensemble des membres. Nous n'avons pas d'élus en Auvergne.Sandrine Clavières est membre du conseil politique national du NPA. Les différentes campagnes que va mener le NPA sont

# contre la réforme des universités : Le NPA est membre d’un collectif de plusieurs organisations qui unitairement apporte des éléments de compréhension sur cette réforme, essaye de coordonner et de faire converger l’ensemble des luttes sur le sujet. La prochaine initiative publique du NPA sera une réunion publique sur la réforme des universités en présence d'un responsable du NPA jeunes JEUDI 29 MARS à 18h Centre Jean Richepin salle 5

# la lutte contre l'extrême droite avec la préparation de la mobilisation contre le congrès du FN à Lille(le 10-11 mars)

# la mobilisation nationale contre les violences policières et le racisme le 17 mars, une initiative aura probablement lieu à Clermont-Ferrand

# la mobilisation du 8 mars journée de luttes des droits des femmes , le NPA est membre du collectif 8 mars toute l'année.


Le NPA envisage de tenir d’autres réunions publiques (entre autre sur la lutte des classes)


Le NPA participera et soutiendra l’ensemble des mobilisations sociales à venir comme celle du 15 mars des salariés des EHPAD et des retraités ainsi que celle des salarié-e-s de la fonction publique et des cheminots du 22 mars en défense du service public.


vendredi 23 février 2018

LE 22 MARS , MOBILISÉ-E-S CONTRE LA CASSE DES SERVICES PUBLICS



Avec le Comité d’action publique 2022 (CAP22), le gouvernement affirme vouloir mener une attaque en règle contre les services publics. Il veut s’en prendre au statut des fonctionnaires, supprimer 120 000 postes et multiplier les privatisations.

La prochaine victime, la SNCF

Le rapport Spinetta propose différentes mesures de casse de l’entreprise. Il y a d’abord la privatisation des deux grands morceaux, SNCF Mobilités et SNCF Réseaux. La privatisation de SNCF Mobilités entraînera une augmentation des prix, dégradera la qualité du service.

La privatisation de SNCF Réseaux provoquera des accidents, comme dans tous les pays qui l’ont fait. En Grande Bretagne, le gouvernement a dû renationaliser une partie des rails en raison des scandales provoqués par des accidents trop nombreux.

Ces privatisations provoqueront également la disparition des lignes jugées non rentables, en particulier les petites lignes.

Le statut des cheminots est remis en cause, alors qu’il compense la pénibilité du travail, limite la fatigue et donc les risques pour les usagers. Cette remise en cause concerne tout-e-s les salarié-e-s : quand on attaque les conditions de travail d’une si grande entreprise, cela tire tout le monde vers le bas.

La fonction publique,
une protection pour tout-e-s les salarié-e-s
L’attaque contre la fonction publique provoque des réactions. Les fédérations syndicales de fonctionnaires appellent à faire grève et manifester le 22 mars. Cette journée sera également une journée de mobilisation importante à la SNCF.

Dans l’éducation, les jeunes et les enseignant-e-s se saisiront de cette journée pour lutter contre la mise en place de la sélection à l’entrée des universités et contre la casse du bac.

Mais, en réalité, tout-e-s les salarié-e-s ont intérêt à la réussite de cette mobilisation. En effet, ce sont nos services publics qui sont en danger, avec ce qu’ils procurent comme aide pour les classes populaires.

Mais ce sont aussi les règles générales d’organisation du travail dans le pays qui sont attaquées, comme elles l’ont été avec les deux « lois travail ».

En finir avec Macron et sa politique

Le 22 février, les salarié-e-s d’Air France ont été en grève, le 15 mars ce sont les EHPAD. Autant de points d’appui pour discuter d’en finir avec un gouvernement qui mène une politique antisociale, qui a pour objectif de casser nos droits collectifs.

Pour y parvenir, nous avons besoin de grandes journées de mobilisations, comme le 22 mars, appelées par tous les syndicats.

Mais cela n’est pas suffisant. Ce qu’il faut, c’est d’un plan de bataille, le plus unitaire possible, pour un mouvement d’ensemble, un affrontement généralisé avec le gouvernement et le patronat.

C’est la condition pour en finir avec la politique de Macron mais également pour imposer un programme de rupture anticapitaliste dont les principales mesures pourraient être :
*Réduction du temps de travail hebdomadaire à 28h pour en finir avec le chômage et la précarité. 1 million d’embauches dans les services publics !
*Augmentation générale des salaires, pas un salaire en dessous de 2000 euros nets. Indexation des salaires sur les prix
*Socialisation du secteur bancaire pour contrôler l’investissement et le crédit afin de satisfaire les besoins sociaux et écologiques et non pas les intérêts privés.

lundi 19 février 2018

Non à la destruction des services publics et de la fonction publique !



Après avoir attaqué les droits des salarié-e-s du privé avec la loi travail XXL, le gouvernement a désormais dans le viseur la fonction publique et les fonctionnaires.

C’est le rôle du Comité d’action publique 2022 (CAP 22) dont le cahier des charges est très clair : transfert, privatisation, abandon de missions et mise en cause du statut des fonctionnaires.

Cette attaque contre les fonctionnaires non seulement dégraderait la situation des fonctionnaires mais remettrait gravement en cause les services rendus à l’ensemble de la population.

En finir avec la « politique de rabot »

Le gouvernement a pour objectif de se débarrasser de 120 000 fonctionnaires d’ici la fin du quinquennat, par un recours accru aux contractuels, des plans de départs volontaires.

À cela s’ajoutent la rémunération au mérite et d’autres dispositions qui remettent en cause le statut de la fonction publique, statut dont les fondements constituent pour l’instant pour la population une garantie d’indépendance vis-à-vis des gouvernements et une continuité des missions de services.

En mars prochain le gouvernement annoncera des abandons, des transferts et des privatisations de missions publiques.

Développer les services publics

Les attaques contre les services publics sont déjà nombreuses et génèrent des dysfonctionnements qui servent de prétexte à de nouvelles casses, fermetures de bureaux de poste, de lignes de trains, d’hôpitaux, éloignant de plus en plus les usager-e-s des services auxquels ils/elles peuvent prétendre.

Le recours à la concurrence entraîne dégradation des services et hausse des prix pour le plus grand bien du secteur privé. Alors qu’en réalité, il faudrait une politique exactement inverse : tout ce qui est lié aux besoins sociaux devrait être sorti du domaine marchand : l’éducation, la santé, le logement, l’énergie, l’eau, les transports, tout cela devrait être au service de la population, pas des profits, et contrôlé par les salarié-e-s.

Faire face au projet de société de Macron

Les capitalistes veulent dévorer tous les espaces à potentiel lucratif. La réforme de l’éducation, au lycée et dans les universités, est liée à cette logique : il s’agit de casser le service public d’éducation pour en privatiser des pans entiers. Et réduire le niveau de diplômes des jeunes pour les contraindre à accepter des conditions de travail toujours plus dégradées, dans le privé comme dans le public.

Les mobilisations actuelles, dans la santé, dans la jeunesse, à la SNCF ont toutes en commun de tenter de faire face à ce projet de société.

Une journée de grève fonction publique aura lieu le 22 mars prochain à l’appel de sept organisations de la fonction publique. Mais plus que jamais, le gouvernement ne reculera pas face à une seule journée de grève ou face à un seul secteur mobilisé.

Il faut donc travailler dès aujourd’hui à la construction d’un mouvement d’ensemble sur la durée et qui soit le plus large possible.

dimanche 11 février 2018

CONTRE LE GOUVERNEMENT , CONSTRUIRE ET UNIFIER LES MOBILISATIONS



Le climat social commence à changer. Les jeunes contre la sélection, les salarié-e-s des EHPAD et des hôpitaux pour des moyens, les cheminot-e-s, les travailleurs/ses de chez Carrefour, chacun se bat contre les licenciements, pour obtenir des moyens et de meilleurs conditions de travail ou d’études.

Des mobilisations sur les lieux de travail

À Carrefour, ce sont 2400 licenciements qui sont annoncés alors que le groupe réalise plus de 1 000 millions d’euros de bénéfices par an, profite de 400 millions d’exonération de cotisations sociales par an… qu’il transfère à ses actionnaires.

Chez PSA et chez Pimkie, des licenciements sont également annoncés. Cette fois, ils profitent des nouvelles réformes du gouvernement, les ruptures conventionnelles collectives.

À Ford Blanquefort, les camarades de notre porte-parole Philippe Poutou sont confrontés au danger de fermeture de leur entreprise.

À la SNCF, une grève aura également lieu contre la dégradation des conditions de travail et de sécurité.

Dans les hôpitaux, plusieurs dizaines d’hôpitaux et EHPAD sont touchés par des grèves dues au ras-le-bol des personnels qui ne peuvent faire face au manque de moyens.

La jeunesse montrera-t-elle la voie ?

Le 1er février, la première grande journée de mobilisation contre la sélection dans les universités a été un succès. À l’appel des organisations syndicales des lycées et universités, elle a regroupé plusieurs milliers de jeunes et d’enseignant-e-s.

La sélection contraindrait des millions de jeunes à sortir de leurs études avec des diplômes inférieurs à ce qu’ils obtiennent aujourd’hui, et les pousseraient ainsi dans la précarité.

Il faut davantage de places dans les universités, et pour cela rétablir des budgets nettement plus importants dans l’enseignement supérieur, comme dans toute l’Éducation nationale. Les moyens manquent également dans les lycées et rendent les études difficiles pour les jeunes.

Il faut gagner le retrait
de la loi Vidal sur la sélection
et obtenir 25 élèves maximum
par classe dans les lycées.

Pour gagner contre Macron,
il faut un grand mouvement unitaire

Les mobilisations de ces dernières années contre la loi travail ont été puissantes, mais elles n’ont pas gagné. En effet, le gouvernement Macron cherche à remodeler le pays, en écrasant les salarié-e-s, les chômeurs/ses et les retraité-e-s, en décuplant la précarité, en aidant encore plus le grand patronat.
Il ne cédera donc pas par de simples mobilisations ponctuelles ou sectorielles.

Nous avons besoin d’un grand mouvement de mobilisation, unitaire, construit par toutes les organisations syndicales, politiques, une grève et des manifestations massives qui bloquent le pays et imposent nos revendications.

Cela fait maintenant des années que nous subissons tout-e-s une dégradation profonde de nos conditions de vie, de travail, d’études.

Après la victoire historique à Notre-Dame-des-Landes où, après plusieurs décennies de luttes, l’État a dû abandonner la construction de l’aéroport, nous devons amplifier la remise en cause du gouvernement Macron pour mettre un coup d’arrêt aux politiques antisociales.

samedi 3 février 2018

De la ville de Le Crest à celle de Lille, Marine Le Pen et le Front-National ne sont pas les bienvenus !

Communiqué du NPA du 3 février 2018


Dimanche 4 février, Marine Le Pen sera dans le Puy-de-Dôme pour une opération de séduction médiatique. La présidente du Front National organise sa sauterie à Le Crest, craignant sûrement qu'un comité d'accueil populaire ne vienne entacher sa campagne de communication si elle venait à Clermont-Ferrand même.


Le Nouveau Parti Anticapitaliste 63 tient pour autant à dénoncer cette visite qui s'intègre dans le cadre de la campagne « de refondation » du FN dont le point d'orgue sera le congrès national du parti, à Lille les 10 et 11 mars prochains.


Il s'agit en réalité d'une vaste opération de reconquête médiatique et populaire après le désastreux débat de la candidate entre les deux tours de l'élection présidentielle mais aussi d'une volonté de se doter des structures organisationnelles et programmatiques à même de structurer l'extrême-droite alors qu'ils ont battu leur record de voix le 7 mai dernier.


Selon les propres mots de Marine Le Pen cette refondation consiste à ce que le Front National « termine sa mue », passe de « parti d'opposition, de contestation » à un parti de "gouvernement"« Un parti politique est un outil qui doit servir à arriver au pouvoir. ».


En aucun cas le parti ne tourne le dos à ses fondamentaux que sont le racisme, l'autoritarisme, le sexisme, l'homophobie et la haine.


Le NPA refuse de laisser le front national se construire sur une image mensongère dite dédiabolisée sans opposition.; Le FN est et restera le pire ennemi des travailleurs et travailleuses et des opprimés en général.


C'est pourquoi, nous avons initié au niveau national une démarche unitaire pour construire une mobilisation large et déterminée passant notamment par l'organisation d'un contre-congrès à Lille le week-end des 10 et 11 mars.


Dans le Puy-de-Dôme comme ailleurs, nous appelons l'ensemble du mouvement social à s'engager dans la construction d'une riposte antifasciste et populaire d'ampleur, seule à même de barrer la route de l'extrême-droite fascisante.


vendredi 2 février 2018

Pour les prisonnier-e-s palestiniens - Boycott !

Le NPA est membre du collectif BDS 63

AFPS-BDSF 63 vous invitent à deux actions de tractage (tract ci-dessous) et contacts avec la population :


Marché des Salins à Clermont-Fd,
dimanche 4 février à 10h


Marché d'Issoire,
samedi 10 mars
à 10h (devant Monoprix)


Liberté pour les prisonniers politiques palestiniens

L’emprisonnement de longue durée est une composante structurelle de l’ordre colonial et du système d'apartheid israélien, afin d’obtenir la soumission d’un peuple qui réclame justice.

Depuis 1967, plus de 850 000 Palestiniens ont été emprisonnés (40 % des hommes).

En avril 2017, il y avait 6300 prisonniers dans les geôles israéliennes.

La détention administrative : un déni de droit total

SALAH HAMOURI, avocat franco-palestinien

KHALIDA JARRAR, parlementaire,


La détention des enfants : un scandale inacceptable

AHED TAMIMI, 16 ans.


La généralisation de la prison à vie :
une chasse aux leaders

MARWAN BARGHOUTI, un représentant légitime et reconnu du peuple palestinien


Comment exprimer notre solidarité,
comment agir ici en France ?

Boycott, Désinvestissement, Sanctions


Entreprises et produits à boycotter : https://www.bdsfrance.org/que-boycotter-4/ .


Sur l’aspect sécuritaire et carcéral, G4S et celles dérivées de Hewlett Packard, comme DXC, ainsi que les entreprises d’armement et leurs complices (dont la banque française AXA avec la société israélienne Elbit ).

Exigez du gouvernement français l’interdiction de l’importation des produits des colonies en territoires palestiniens, et du commerce des armes avec Israël, pour obliger cet État à respecter les droits humains, et libérer tous les prisonniers politiques.





jeudi 1 février 2018

NON À LA SÉLECTION À L’UNIVERSITÉ. TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE PREMIER ET 6 FÉVRIER


Pour le NPA, c'est tous ensemble qui faut lutter(enseignants, personnel de l'éducation national, élèves , parents d’élèves…) pour amplifier la mobilisation

Pour exiger:

*Un réel service public de l'éducation nationale gratuit de la maternelle à l'université accessible à tous .
* Aucune sélection à l'université
* Des moyens pour étudier et enseigner dans de bonnes conditions
*L’accès à tou-te-s les jeunes à l’enseignement supérieur


C'est pour cela que le NPA est co-signataire avec d'autres organisations à l'appel à manifester le 1er février à 10H00 Place Delille à Clermont contre la sélection à l'université (voir tract commun ci-dessous)


Le NPA appelle aussi à participer à la manifestation qui se tiendra le 3 février à 15H00 devant le rectorat de Clermont-Ferrand.


Le NPA appelle aussi à soutenir les personnels de l'éducation nationale en grève et à participer à la manifestation qui se tiendra le 6 février à 10H00 Place Dellille



À lire le tract du NPA ci-dessous